Aller au contenu principal

La valeur ajoutée grâce au beurre

Le Gaec la Bellière, à Saint-Pierre-Montlimart, perpétue une activité de transformation qu’il souhaite développer tout en conservant la notion de proximité.

Le troupeau de normandes du Gaec de la Bellière rassemble 75 vaches, nourries une bonne partie de l’année au pâturage. Sur les 120 ha de SAU, 85 ha sont en herbe.
Le troupeau de normandes du Gaec de la Bellière rassemble 75 vaches, nourries une bonne partie de l’année au pâturage. Sur les 120 ha de SAU, 85 ha sont en herbe.
© AA

Du lait, mais aussi de la crème et du beurre... La race normande se prête particulièrement bien à la transformation et le Gaec de la Bellière, avec ses taux de 44,5 % de matière grasse et 34,2 % de taux protéique, a voulu valoriser ces atouts. Cette exploitation, qui élève des normandes depuis plusieurs générations, est composée des deux frères Audoin, Emmanuel, installé en 2000 et Nicolas, en 2001. « Du temps de nos parents, il y avait déjà une petite transformation à la ferme, que l’on a continué », raconte Nicolas Audoin. Aujourd’hui, sur les 549 000 litres produits, 40 000 sont transformés.


Travailler en flux tendu, éviter le gaspillage
C’est Nicolas qui fabrique le beurre et la crème, une tâche qui l’occupe une journée et demi par semaine. Son principe : ne fabriquer que ce qu’il est certain de vendre. « Je préfère travailler en flux tendu, ne pas faire de stocks, car je refuse qu’il y ait du gaspillage », explique l’éleveur. Chaque semaine, il prend donc les commandes de ses clients et s’adapte. Il pratique la vente directe à la ferme : « je suis incapable de dire combien de clients j’ai vraiment, car beaucoup d’entre eux regroupent leurs achats et c’est une seule personne qui vient pour un groupe ». Une relation de confiance s’est nouée à tel point que certains clients, après avoir passé commande, se servent et déposent l’argent dans le local de vente.


Des vache à l'herbe et un produit exceptionnel
Depuis quelques années, la ferme de la Bellière a trouvé de nouveaux débouchés : un primeur de Saint-Pierre-Montlimart, un fromager qui travaille sur les marchés et le restaurant gastronomique la Grange, de Cholet. « Le chef de la Grange connaît bien le produit, qui est d’une onctuosité qu’on ne rencontre pas sur d’autres beurres, explique Nicolas Audoin. Nous recherchons au maximum l’autonomie alimentaire et au printemps dernier, on a pu mettre nos vaches à 100 % à l’herbe pendant 1 mois. ça a donné un produit exceptionnel ! ».

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois