Ovins
L’automoteur qui facilite le travail dans la bergerie
La rencontre régionale ovine se déroulera mardi 4 octobre, au Louroux-Béconnais.
Le Gaec Pontron présentera ses aménagements pour améliorer à la fois les conditions de travail et les performances de l’élevage. Notamment l’automoteur de distribution.
La rencontre régionale ovine se déroulera mardi 4 octobre, au Louroux-Béconnais.
Le Gaec Pontron présentera ses aménagements pour améliorer à la fois les conditions de travail et les performances de l’élevage. Notamment l’automoteur de distribution.
Au Gaec Pontron, les frères Eric et David Rouillère cherchent à améliorer sans cesse leur organisation et les performances de l’élevage. Ils sont tous deux à la tête d’un cheptel de 900 brebis de race suffolk et ont une surface d’exploitation de 115 hectares, entièrement en herbe. Leurs agneaux sont vendus à Ter’élevage, en filière D’Anvial (980 agneaux cette année) et chaque année, 25 à 30 agnelles et béliers sont vendus pour la reproduction.
En 2019, ils ont doublé la surface de leur bâtiment brebis et disposent à présent de deux tunnels adjacents, soit 2 x 575 m2. « Avoir doublé la surface nous apporte davantage de souplesse dans la gestion de nos lots de brebis », souligne Eric Rouillère. Les brebis passent 100 jours par an dans ce bâtiment, où elles arrivent
5 semaines avant la mise-bas. Le reste de l’année, elles sont au pré. Le nouveau bâtiment est équipé d’un système de ventilation automatique, avec un rideau et un toit ouvrant. Et les éleveurs ont investi dans un automoteur de distribution d’aliments concentrés, qui fait aussi repousse-fourrage. « C’est beaucoup moins physique », apprécie David Rouillère, qui pilote l’automoteur. L’éleveur peut entrer jusqu’à 30 rations différentes et programmer une distribution ajustée et adaptée à chaque lot d’animaux. « Je fais une douzaine de rations, pour les brebis gestantes, les brebis vides, les brebis avec un, deux ou trois agneaux... ». Cet équipement Robot-System, de Silofarmer, est utilisable aussi bien en élevage ovin qu’en chèvres ou en bovins.
En tout, si l’on compte le bâtiment et l’automoteur, le Gaec a investi 90 000 euros et a perçu 15 500 euros au titre du PCAE (pour la partie bâtiment).
Programme de la rencontre régionale ovine
Programme
14 h : Accueil et introduction par Vincent Blanchard, président du comité de pilotage ovin régional
14 h 15 : 4 ateliers en circuit
- La présentation de l’exploitation du Gaec Pontron : l’organisation du travail (fonctionnalité des bergeries tunnel, confort de travail,…), le troupeau et la conduite de la reproduction, les résultats techniques et économiques par Eric et David Rouillère, éleveurs et Laurent Fichet, de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire
- Les nouvelles méthodes de lutte intégrée contre les strongles gastro-intestinaux des ovins et notamment la sélection génétique et l’utilisation d’alicament pour limiter les anthelminthiques chimiques par Agathe Cheype, de l’Institut de l’Elevage
- Le pâturage des couverts végétaux : comment développer des partenariats
gagnant-gagnant entre éleveurs ovins et céréaliers autour des inter-cultures avec témoignages d’éleveurs, par l’EARL Pont Esnon et Stéphane Boudet, éleveurs, et Stéphane Migné, Chambre d’agriculture des Pays de la Loire
- Les grandes orientations de la Pac 2023-2027 : compétitivité, sécurité alimentaire et préservation de l’environnement ; et son impact sur les systèmes ovins régionaux par Vincent Bellet, de l’Institut de l’Elevage.