Deux Ligériens sélectionnés pour la finale à Paris
La sélection régionale des ovinpiades s'est déroulée mardi 19 décembre à Val d'Erdre Auxence (Le Louroux- Béconnais). Parmi les 24 candidats, deux Vendéens ont gagné leur place en finale, en février prochain à Paris.
La sélection régionale des ovinpiades s'est déroulée mardi 19 décembre à Val d'Erdre Auxence (Le Louroux- Béconnais). Parmi les 24 candidats, deux Vendéens ont gagné leur place en finale, en février prochain à Paris.
Mardi 19 décembre, 24 jeunes de 16 à 24 ans se sont réunis à Val d'Erdre Auxence (Le Louroux Béconnais), sur l'exploitation du Gaec de Pontron. Les deux frères associés, Éric et David Rouillère, conduisent une troupe de 900 brebis Suffolk sur une surface de 115 ha, exclusivement en herbe et commercialisent leurs agneaux dans la filière d'Anvial. Ils accueillaient pour la première fois les épreuves de sélection des ovinpiades.
Six épreuves pratiques
Après une série de questions destinées à valider les connaissances sur l'élevage des ovins, les concurrents, issus de quatre établissements agricoles des Pays de la Loire (Agricampus Laval, Lycée Nature de La Roche sur Yon, Campus de Pouillé et le CFA Lycée Nature), ont passé six épreuves pratiques. Tri des brebis, appréciation de la santé et de la note corporelle des brebis, parage des onglons, choix du bélier qualifié et évaluation de l'état d'engraissement des agneaux : à chaque étape, le jeune était jugé par un binôme éleveur/technicien. "L'objectif n'est pas de leur mettre la pression mais plutôt qu'ils apprennent à faire les bons gestes, indique Marc Humeau, président de la maison régionale du mouton et éleveur à Mauges-sur-Loire. Et pour ceux que le métier intéresse, leur donner l'opportunité d'échanger avec des éleveurs". Certains, comme le groupe de 8 élèves du Campus de Pouillé, n'avaient encore jamais manipulé un mouton : une expérience sportive mais "qui permet de découvrir une autre production", comme le témoigne Baptiste Chimier.
Attirer de jeunes éleveurs
Organisées pour la 19ème fois par l'ensemble de la filière ovine, ces ovinpiades vise en effet la naissance de vocations afin d'assurer le renouvellement des générations. "Cette initiative porte ses fruits, assure Jean-Paul Rault, président du comité régional Inn'ovin Ouest. Aujourd'hui nous arrivons à remplacer les éleveurs qui partent à la retraite. Mais cet équilibre est insuffisant pour assurer la durabilité de la filière. Les troupeaux de brebis sont plus petits, dans des ateliers qui deviennent des activités complémentaires sur l'exploitation". Pourtant les débouchés existent : que ce soit dans la filière viande avec des labels et des marques locales ou dans la filière lait avec un développement des produits transformés. En outre, l'installation en ovin "représente un investissement modéré avec un retour rapide", souligne l'éleveur vendéen.
Meilleur berger de France
À l'issue de la journée, Julien Commereuc, du CFA lycée Nature (85), et Mathias Thouzeau, du lycée Nature (85), ont terminé en haut du classement. Ils sont donc sélectionnés pour représenter la région des Pays de la Loire lors de la finale nationale qui se déroulera samedi 24 février au Salon international de l'Agriculture à Paris. Et conquérir le titre de meilleur jeune berger de France 2024... avant de participer aux ovinpiades mondiales du 25 mai au 1er juin.ont terminé en haut du classement. Ils sont donc sélectionnés pour représenter la région des Pays de la Loire lors de la finale nationale qui se déroulera samedi 24 février au Salon international de l'Agriculture à Paris. Et conquérir le titre de meilleur jeune berger de France 2024... avant de participer aux ovinpiades mondiales du 25 mai au 1er juin.