Le retour du concours de labour
Après trois ans d’interruption, le concours de labour des JA du Baugeois-Noyantais est à nouveau programmé. Samedi 18 mars, plus de 40 participants s’affronteront sur la parcelle de 7 ha au Guédeniau.
Après trois ans d’interruption, le concours de labour des JA du Baugeois-Noyantais est à nouveau programmé. Samedi 18 mars, plus de 40 participants s’affronteront sur la parcelle de 7 ha au Guédeniau.
Depuis l’opération “Ferme en fête” en juin dernier, l’activité des JA du Baugeois-Noyantais a repris. «Cela a bien relancé le dynamisme du groupe, constate le président Antoine Goislard. Avec la crise sanitaire, on s’était mis en veille». Après avoir organisé l’événement sur une exploitation de Cheviré-le-rouge, ainsi qu’une rando-ferme, la vingtaine d’adhérents a été mobilisée lors du Végétal Villages, piloté par la Chambre d’agriculture, en octobre.
Pour maintenir cet élan, le groupe de jeunes agriculteurs a décidé de programmer un concours de labour en mars. «Le premier avait eu lieu en 2018, raconte Maxime Nau, trésorier de l’association. C’était un projet PIC (1) d’étudiants en BTS Acse. Dans notre canton, où le labour est une tradition, nous avions organisé la deuxième édition, en 2019».
Une fois la parcelle trouvée - il s’agit d’un champ de 7 ha appartenant à l’exploitation de Maxime Nau et située sur la commune du Guédeniau-, quelques appels sur les réseaux sociaux ont suffi. « En quinze jours, nous n’avions déjà plus de places», se réjouit Margot Bouteiller, la secrétaire. 42 participants au total s’affronteront dans cette épreuve, répartis en deux catégories : tracteurs anciens et tracteurs récents. «Nous n’y avions pas pensé au départ, avouent les organisateurs, mais comme nous avons des candidats avec des tracteurs anciens, nous avons ajouté cette possibilité. C’est d’ailleurs la catégorie la plus importante avec 23 machines inscrites». De même, en fonction de la charrue attelée - ancienne ou plus récente- les “pilotes” devront effectuer leur labour en planches ou à plat. Leur travail sera jugé par 4 binômes de spécialistes. «Ce n’est pas une compétition de vitesse, souligne Maxime Nau. L’essentiel est que le travail soit propre et appliqué».
Le début du concours est fixé à 14h30 le 18 mars sur le terrain où s’activera l’équipe d’une quinzaine de bénévoles. Entre le parking, la buvette et l’accueil des candidats, chacun aura sa mission. Les membres de l’association de sauvegarde du matériel agricole de Beaufort seront bien sûr présents le 18 mars. Ainsi que les concessionnaires, partenaires des jeunes agriculteurs, qui exposeront leur matériel. Le groupe est également soutenu par la commune de Baugé-en-Anjou, via le prêt et le montage des barnum. «Ce n’est pas une épreuve de labour inscrite au championnat officiel, rappelle Antoine Goislard. Mais nous voulons avant tout que cela soit un moment convivial et amical».