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Les caves de la Loire se lancent dans la mode du “nolo”

  La coopérative des caves de la Loire dresse un bilan positif de l’année 2022 et lance une gamme de rosé naturellement bas en alcool.

Audrey Clisson et Etienne Duc, ambassadeur de Dumnacus vignerons
© anjou agricole

Avec 320 000 hl commercialisés en 2022 les caves de la Loire font un bilan positif de l’année passée. «C’est mieux qu’en 2021, avec un volume de 300 000 hl, souligne Audrey Clisson, responsable communication, tout comme le chiffre d’affaires qui, avec 80 millions d’€, dépasse de 8 millions d’€ celui de 2021».L’augmentation des ventes bénéficie surtout aux rosés «qui ont bien progressé depuis 2021» grâce à un été chaud favorable. Le marché des bulles «va très bien également», ajoute la responsable. Et la nouvelle marque de vins tranquilles, Dumnacus vignerons, lancée par la coopérative pour mettre en avant ces vignerons récoltants sur toute la Loire, a trouvé son public. D’ailleurs l’achat de parts de la SCIC, porteuse des parcelles de vignes de la marque, est toujours ouverte à tous. Pour rappel, le montant de la part est de 1000€.

 

A l’heure de mettre en bouteilles le millésime 2022, la préoccupation majeure des 180 coopérateurs réunis au sein des caves de la Loire, reste l’approvisionnement en contenant. Les trois verriers fabricant pour l’ensemble du marché mondial annoncent des hausses de tarifs aux producteurs. «Mais surtout, ils ne livrent pas de bouteilles», constate Audrey Clisson.

Les caves de la Loire poursuivent néanmoins des projets de développement. En 2023 sera lancée la gamme Baladelle, dédiée à des rosés naturellement moins forts en alcool. Nous répondons ainsi à la mode du nolo,  raccourci français pour no/low alcohol, explique Audrey Clisson, c’est une tendance adoptée par les consommateurs qui veulent réduire leur consommation d'alcool ». Les caves de la Loire proposent donc des vins avec les degrés les plus bas autorisés dans les appellations cabernet d’anjou et rosé d’anjou, soit 9 et 10 degrés, au lieu des 12 degrés habituels. Un résultat obtenu par l’anticipation de la date de récolte et la non chaptalisation.

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