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Les normandes angevines brillent à Cournon
Six prix pour les animaux du Maine-et-Loire au Sommet de l’élevage.
La normande angevine excelle aux concours. Après le Space - où trois des cinq élevages du département ont remporté un premier prix -, c’est au Sommet de l’élevage que les animaux angevins ont fait de l’ombre à leurs concurrentes.
Ils étaient six éleveurs à avoir fait le déplacement jusqu’en Auvergne, à Cournon, la semaine dernière. Le Maine-et-Loire revient, alors, avec deux premiers prix de section et quatre prix de championnat.
Clou du spectacle, Femina du Gaec Piou-Toublanc, la grande championne de Festi’élevage, après avoir remporté le premier prix de sa section, a été désignée grande championne et championne jeune.
“Une vache moderne”
Comme le remarque le juge du concours du Sommet de l’élevage : “c’est une vache moderne.” Femina est
une habituée des concours puisqu’elle finit 3e de sa section au Space. L’an dernier, elle termine 2e de sa section au Sommet de l’élevage. Pour son propriétaire, Vivien Piou, ses qualités morphologiques sont indéniables : “elle est impressionnante dans sa ligne de dos et dans son cadre de bassin. Sa mamelle a une très bonne attache avant et arrière.” Côté lait, à sa première lactation, elle a produit 8 000 kg de lait pour 36,4 de TP.
Daguenière, de l’EARL Naulet, s’est aussi distinguée lors du rassemblement auvergnat. En 4e lactation, elle obtient le premier prix de sa section et celui de meilleure mamelle. Titre déjà obtenu, lors du concours départemental de Chemillé-Melay, et de Ferme expo Tours, en 2013. “Elle a une mamelle très souple”, constate Pascal Naulet, éleveur à Lasse. Avec 304 jours de production, la meilleure mamelle a produit plus de 7 800 kg de lait pour sa troisième lactation.
Mixité de la race
Avec le prix de meilleure bouchère, c’est la mixité de la race qui est mise en valeur. Une qualité essentielle selon Jean-Pierre Cassin, propriétaire de Diamantine, la tenante du titre. “Ce prix a d’autant plus de valeur dans un salon où l’on retrouve les meilleurs animaux en viande”. Avec un père Rubafix, et un grand-père Manager, “Diamantine n’est pas le fruit du hasard”, explique l’éleveur de l’EARL du Mesnil (Bégrolles-en-Mauges), “Je travaille particulièrement sur les qualités musculaires.” Comme le résume l’éleveur, “Diamantine est une vache très longue, avec un très bon filet et une culotte bien rebondie”.
H.R