Aînés de la FDSEA
Les retraites, un combat permanent
Plus de 150 aînés de la FDSEA de Maine-et-Loire se sont retrouvés en assemblée générale à Saint-Quentin en Mauges (Montrevault-sur-èvre), jeudi 4 novembre.
Plus de 150 aînés de la FDSEA de Maine-et-Loire se sont retrouvés en assemblée générale à Saint-Quentin en Mauges (Montrevault-sur-èvre), jeudi 4 novembre.
« Je suis contente que nous soyons nombreux et que nous ayons pu garder un semblant de relations, grâce à l’envoi de messages vidéos, pendant la pandémie », a souligné Thérèse Delanoë, présidente de la section des aînés de la FDSEA, lors de l’AG du 4 novembre, devant une salle bien remplie. La dernière assemblée générale remontait à 2019.
« Nous ne sommes pas complètement sereins, et, même vaccinés, nous gardons une certaine inquiétude vis-à-vis de nos rassemblements », a ajouté la présidente. Les voyages et déplacements ont repris, avec, en septembre dernier, une journée à la découverte des anciennes mines de fer dans le Segréen.
Revalorisation des retraites saluée
Sujet central de la section, les retraites. Thérèse Delanoë a salué la revalorisation des retraites mensuelles des chefs d’exploitations agricoles à hauteur de 85 % du Smic. Le fruit d’un combat syndical de près de 20 ans. « Quelle patience et quelle ténacité il faut à nos responsables pour maintenir et argumenter les demandes sans baisser les bras !, a souligné Thérèse Delanoë. Notre travail finit par payer ».
Conjoints et aides familiaux : en attente d’un vote au Sénat
Un combat qui n’est pas terminé, puisque la section nationale se bat aujourd’hui encore pour obtenir la revalorisation des retraites des conjoints et aides familiaux non concernés par les 85 % du Smic. « Les députés ont voté, en juin, à l’unanimité, la revalorisation à 700 euros de la retraite pour les conjoints et les aides familiaux, essentiellement des femmes. Mais nous sommes toujours dans l’attente d’un vote du Sénat, le 9 décembre prochain », a expliqué Odile Arthus, membre de la section départementale et de la section nationale. La SDAE a envoyé des courriers à tous les sénateurs de Maine-et-Loire afin de les sensibiliser au sujet. « Il est urgent que cela aboutisse ! », souligne Odile Arthus. « Comme le dit Hélène Blaud, notre présidente nationale, Il serait offensant de se voir privés d’une revalorisation moyenne mensuelle de l’ordre de 100 euros, malgré un travail quotidien méritant », ajoute Thérèse Delanoë.
S.H.