Les trois quarts des nappes phréatiques ont un niveau « bas à très bas »
Les trois quarts des nappes phréatiques de France présentent un niveau « modérément bas à très bas », du fait d'une recharge hivernale déficiente, a indiqué le 17 juillet le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bilan au 1er juillet. Quelques 74 % des nappes sont concernés (70 % selon le précédent bilan, datant du mois dernier). Seuls 26 % des points suivis se situent autour de la moyenne voire plus hauts. Ces quelques rares secteurs se situent au sud du Bassin parisien (les nappes des calcaires de Beauce) et dans les régions de Nîmes et Montpellier. En revanche la vallée du Rhône au sud de Lyon enregistre des niveaux « bas voire très bas ». Autres secteurs à niveaux bas : la nappe de la craie champenoise, les nappes du bassin Adour-Garonne et celle des calcaires jurassiques de Lorraine. Au total, près de 9 points sur 10 (87 %) sont désormais orientés à la baisse, note le BRGM pour qui cette situation de basses eaux « n'est pas totalement inhabituelle pour la période estivale mais elle est tout de même précoce ».