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Viande bovine
« L'objectif est de donner un élan positif »

La FDSEA, les JA et l’Union intercantonale FDSEA (UISEA) des Vallées du Haut-Anjou organisent une table ronde au Lion d’Angers vendredi 26 novembre sur la filière viande bovine.
Interviews croisés de Pierre-Marie Caillaud et Hugues Sauloup, présidents de la section viande bovine de la FDSEA 49 et de l’UISEA des Vallées du Haut-Anjou.

Pourquoi organiser cet évènement ?
Hugues Sauloup : L’agriculture du territoire des 
Vallées du Haut-Anjou, ce sont près de 500 exploitations et 47 500 ha de surface agricole. Nous, agriculteurs, avons tous autour de nous des éleveurs qui baissent les bras, changent de production, arrêtent leur activité ou ne trouvent pas de repreneur pour leur exploitation. 
Les responsables agricoles ont eu la volonté d’organiser une réunion pour alerter sur la situation et apporter des perspectives aux éleveurs. La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs nous ont accompagnés dans cette démarche. Nous avons sollicité des intervenants d’envergure nationale qui ont accepté notre demande.

Quelles sont les préoccupations des éleveurs ?
Pierre-Marie Caillaud : On peut peindre un tableau noir de la production viande bovine. Faible rentabilité, pas de revenu, pas de visibilité, pas de prise en compte des coûts de production. A cela s’ajoute un dénigrement du produit, du métier de manière récurrente dans les médias, un manque de reconnaissance dans les décisions politiques. Mais l’élevage, c'est aussi des éleveurs qui aiment et sont passionnés par leur métier, qui nourrissent les français avec des produits de qualité, y compris pendant des crises sanitaires et économiques, une activité économique qui préserve l’emploi local, le paysage, le bocage, l’environnement… Les éleveurs ont besoin de se sentir soutenus, économiquement par une amélioration structurelle de leurs revenus, et soutenus sur leur rôle pour l’alimentation, l’emploi et les territoires. L'objectif de la table ronde est de donner un élan positif.

Hugues Sauloup : L’élevage est une activité économique avant tout, qui a façonné nos paysages et notre territoire, et lorsque le revenu n’est pas là, les vaches disparaissent et ce sont les territoires qui sont bousculés. Selon l’INRAE, un gros bovin de perdu, ce sont 90 mètres de haies qui disparaissent et évidemment des prairies. Les élus et les citoyens doivent mesurer les conséquences pour leur territoire de l’insuffisance des prix de la viande bovine.

A qui se destine cette table ronde ?
Pierre-Marie Caillaud : La qualité des intervenants et la préoccupation exprimée par les éleveurs et les structures qui les entourent fait que nous avons choisi d’en faire un évènement ouvert à tous, agriculteurs, structures économiques, organismes de service, représentants de l’Etat, parlementaires, élus départementaux et des territoires. Parce que le maintien de l’élevage en général, qui souffre depuis trop longtemps, est un enjeu majeur pour notre département.

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