M-E Leclerc interpelle le gouvernement sur un risque de hausse des prix
Michel-Edouard Leclerc a informé, le 2 octobre sur RTL qu’il avait envoyé un courrier au président de la République pour dénoncer un risque de hausse des prix de l’ensemble des produits, en lien avec des mesures qui pourraient prises à l'issue des Etats généraux de l'alimentation. «Nous sommes d’accord pour payer plus cher sur des produits agricoles et pour participer financièrement à un fonds interprofessionnels pour aider des reconversion de filière (bio, poules en plein air…), pour mettre en place des contrats à trois ans qui s’appuient sur l’évolution des coûts de productions. Mais on est opposé à une marge minimale entre 15 et 17%», a-t-il déclaré.
Michel Edouard Leclerc a expliqué sur BFMTV le 29 septembre qu’il s’agissait là de «revenir à la loi Galland où un distributeur ne pourrait vendre en dessous de 15%». «Les syndicats agricoles se sont faits avoir dans l’histoire. Il y a toujours eu des distributeurs pour faire revenir à ces marges garanties de la loi Galland», a-t-il déclaré sur BFMTV le 29 septembre. A la sortie d'un entretien avec le Premier ministre le 2 octobre, Christiane Lambert a réagi aux dires de Michel-Edouard Leclerc: «Relever le seuil de vente à perte est un élément pour retrouver de la valeur. Il faut ensuite organiser par contrat ou par d'autres moyens, une possibilité de faire revenir ces centimes jusqu’au producteur.»