Négociations commerciales: pour Le Maire, Leclerc ne respecterait pas les règles
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a affirmé le 1er mars que « des éléments » prouveraient que le géant de la distribution Leclerc ne respecterait pas les règles en matière de négociations commerciales, après que le groupe a été perquisitionné par la Répression des fraudes. La Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), qui relève de Bercy, a mené des perquisitions les 27 et 28 février au siège des centres E. Leclerc à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), sur fond de négociations commerciales annuelles entre industriels et distributeurs. « Nous les justifions (les perquisitions, ndlr) par des éléments que nous avons recueillis et qui montrent qu'il pourrait (...) y avoir de la part de ce grand distributeur le non-respect des règles commerciales qui s'appliquent à tous sans exception », a affirmé le ministre de l'Economie. « Ensuite, tous ces procès-verbaux seront transmis à la justice et c'est la justice qui tranchera, et on verra qui de la grande distribution ou de l’État a raison en la matière », a-t-il poursuivi. Le distributeur français avait réagi le 28 février, estimant que ces perquisitions sont dues au fait que « la période est aux annonces politiques ».