Sommet de l’élevage
Normande et brune : deux grandes championnes
Des élevages angevins sur la plus haute marche du podium.
“L’année 2011 est bien meilleure que l’année passée. Le prix du lait est bien orienté. Quant à la viande bovine, si les cours tardent à se redresser, les perspectives à moyen terme sont favorables avec des prix soutenus”, a déclaré Roger Blanc, le président du Sommet de l’Élevage, à l’ouverture du Salon qui s’est tenu à la Grande Halle d’Auvergne, près de Clermont- Ferrand, les 5, 6 et 7 octobre.
En effet, cette vingtième édition s’est déroulée dans un climat serein. Jamais depuis sa création, en 1992, l’ambiance générale n’a été aussi positive. De crises sanitaires (ESB, fièvre catarrhale…) en crises économiques, le Sommet de l’Élevage a dû surmonter de nombreuses difficultés qui auraient pu mettre en cause sa pérennité avec un élevage bovin viande dont l’avenir est resté longtemps incertain. Avec plus de 75 000 visiteurs, 1 250 exposants et plus de 2 000 animaux présents, le succès a été au rendez-vous. Cinq élevages de Maine-et-Loire ont participé au concours de la race normande aux côtés d’élevages de Loire-Atlantique, Dordogne, Creuse, Cantal et Allier. La grande championne est Conchita, du Gaec Piou Toublanc, de Botz-en-Mauges. Cette vache, habituée des concours, remporte aussi le prix de championnat jeune. Le Gaec Corbet, de Landemont, revient, lui, avec le prix de la meilleure fromagère pour Vedette et celui de la meilleure mamelle jeune pour Dosette.
En race brune, c’est l’élevage Matignon de Sœurdres qui se distingue avec la prix de la grande championne pour la vache Brune, également meilleure mamelle adulte. Du même élevage, Uzel revient avec le prix de championnat réserve adulte.