Privilégier les fourrages dans la ration
Luc Leblay, technicien indépendant en élevage laitier, est intervenu lors de l’assemblée générale du groupement Prim’holstein 49, mercredi 8 mars, à Saint-Michel-et-Chanveaux.
« Pour produire durablement, il faut assurer trois piliers de l’alimentation de la vache : la fibre, la cellulose et la protéine », explique Luc Leblay, technicien indépendant en élevage laitier spécialiste en ration autonome et mélangée. Devant les 90 participants de l’assemblée générale du groupement Prim’holstein 49, il rappelle une évidence : « la vache est un ruminant capable de valoriser des fourrages avec plus ou moins de concentrés dans la ration annuelle. » L’idéal pour l’ancien agriculteur reconverti est de retrouver ces 3 piliers dans les fourrages de base. Il prône dans la ration des vaches laitières des mélanges graminées, légumineuses d’automne, de printemps, des protéagineux purs de printemps ou encore de l’enrubannage de crucifères d’automne. Les mélanges peuvent se faire sur l’exploitation pour augmenter l’autonomie alimentaire.
L’ensilage maïs a de nombreux inconvénients
Le technicien n’est pas favorable à une part trop importante d’ensilage maïs dans la ration des vaches laitières. « à part son excellent grain, il a peu d’avantage. Certes, il apporte de l’énergie en quantité mais n’aide pas à la rumination. Son PH est acide...
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 10 mars 2017.