Aller au contenu principal

Recrutement : une histoire de génération(s) ?

Mardi 26 juin a eu lieu l’assemblée générale des 3 associations au service de l’emploi agricole : le Service de remplacement 49, le Ged et le Geiq. Les tensions de recrutement ont été abordées sous un prisme nouveau.

De gauche à droite : Guy Caillault (président du Ged 49), Bénédicte Lebouc (présidente du SR 49), Jeannick Cantin (président du Geiq Agriqualif Pays-de-la-Loire) et Benoît Aupecle (directeur des 3 structures).
De gauche à droite : Guy Caillault (président du Ged 49), Bénédicte Lebouc (présidente du SR 49), Jeannick Cantin (président du Geiq Agriqualif Pays-de-la-Loire) et Benoît Aupecle (directeur des 3 structures).
© AA

Une journée, 3 assemblées générales. Les structures au service de l’emploi agricole, que sont le Service de remplacement 49 et les groupements d’employeur Ged 49 et Geiq Agriqualif Pays-de-la-Loire, ont fait front commun mardi 26 juin, où elles ont présenté le bilan de l’année écoulée. « La mutualisation permet une plus grande complémentarité et une plus grande efficacité, explique Benoît Aupecle, directeur des 3 structures. Une équipe de 16 personnes est au service de 900 entreprises et 521 salariés agricoles ». Bénédicte Lebouc, présidente du Service de remplacement 49, abonde dans ce sens : « ces outils sont complémentaires et s’adaptent aux différents aléas de la vie des agriculteurs. Le service de remplacement a une vocation à court terme, dans des situations d’urgence notamment. Il n’est pas adapté à un engagement dans la durée, et c’est alors que le Ged prend le relais. Le Geiq permet de faire évoluer ses salariés. Finalement, nos outils accompagnent les évolutions des exploitations ».

Tension : un mot récurrent
La pénurie de main-d’œuvre est un constat malheureusement renouvelé pour l’année 2017, « tant sur le salariat qualifié que sur les personnes qui ne sont pas encore formées », précise Jeannick Cantin, président du Geiq. C’est cette problématique, accentuée au moment de la période estivale (52 % de l’activité vacances du service de remplacement), qui a orienté la réflexion de l’intervenant invité lors de la journée, Daniel Ollivier. « Il est important de comprendre la nouvelle génération, non pas pour se plier entièrement à ses exigences, mais pour s’adapter et gagner en attractivité », explique le spécialiste en conseil, formation et accompagnement. La présentation permettait de comprendre les différences de fonctionnement entre les générations des “baby-boomers” (incluant les personnes nées jusqu’en 1964), les générations X (jusqu’en 1977) et les générations plus jeunes, dites Y (jusqu’en 1994) et Z (depuis 1995). « Il y a eu d’importants changements d’époque entre ces générations. L’éducation a aussi énormément évolué, avec des interactions différentes entre les parents et les enfants, et même les enseignants et les enfants. L’arrivée d’Internet a aussi chamboulé les codes, et donné plus de poids au rôle des amis ».

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 29 juin 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Royale, de la SCEA Gaborit, à Maulévrier.
La grande championne jersiaise est Royale
Parmi les prix reçus par les éleveurs angevins au Salon de l'agriculture, celui de la grande championne a été attribué à Royale,…
Alors que les conditions météo ont rendu difficile l'accès aux parcelles agricoles, cette mesure doit permettre de réaliser les travaux d'entretien dans les semaines à venir, et jusqu'au 15 avril.
Les haies peuvent être élaguées jusqu'au 15 avril

La FDSEA et les JA49 ont obtenu le report de la date d'interdiction de taille des haies.

Cédric Lioton, conseiller agronomie à CerFrance 49, a présenté les principes de l'agriculture régénératrice.
Des pistes pour faire remonter le taux de matière organique

CerFrance 49 organisait cette semaine plusieurs formations pour les agriculteurs ayant souscrit des MAEC. Avec un fil rouge, l…

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois