Viande bovine
Rigueur, efficacité, autonomie
Les éleveurs de charolaises en visite à Durtal.
Installé en bordure de l’autoroute à Durtal, où sa famille élève des bovins depuis quatre générations, Marc Poirier a reçu, le 29 mars, les adhérents du syndicat charolais à l’occasion de leur assemblée générale. L’éleveur a opté pour cette race depuis plus de vingt ans, pour sa capacité à “valoriser les fourrages grossiers”. Il possède une soixantaine de vaches, engraisse des taurillons et a également un atelier d’engraissement de porcs. Sa ligne de conduite est celle de la rigueur, pour simplifier le travail. “Avoir des vaches qui vêlent bien et les élever au moindre coût”, résume-t-il.
Marc Poirier ne possède pas de taureau sur la ferme, il utilise l’IA à 100 % , un choix “qui a permis d’accroître rapidement les performances animales”. Aujourd’hui, le niveau génétique du cheptel est nettement supérieur à la moyenne de la race et le taux de renouvellement est élevé dans l’élevage, a souligné Julien Fortin, de Bovicap conseils. Les vêlages sont regroupés en automne, lorsque les animaux sont en bâtiment. Les objectifs de sélection se résument simplement : “une vache qui élève son veau”. Une attention particulière est portée aux facilités de naissance, à l’aptitude au vêlage et au potentiel laitier, ainsi qu’au développement squelettique. L’éleveur fait vêler le maximum de génisses dès deux ans.
Toute cette stratégie s’accompagne d’une autonomie alimentaire, que l’éleveur a pu atteindre grâce à l’implantation, en 2010, de 5 hectares de luzerne.
S.H.
Interrégional
150 animaux sont attendus au Théâtre-foirail de Chemillé, du 7 au 9 septembre, pour le concours interrégional charolais qui se déroulera dans le cadre de Festi’élevage. Des élevages des Pays de la Loire, de Bretagne, de Poitou-Charente et de Basse- Normandie participeront à cet événement organisé par la fédération charolaise des Pays de la Loire.
En Maine-et-Loire, le syndicat charolais présidé par André Aillerie compte 35 adhérents.