Gestion de l’eau
Sage Layon Aubance : la Région va financer 40 % des actions
Gestion de l’eau
Le Contrat régional des bassins versants du Layon et de l’Aubance a été signé mardi.
Bernard Mosset (Syndicat mixte du bassin du Layon), Jean-Pierre le Scornet (Conseil régional) et Dominique Perdrieau (Commission locale de l’eau) ont signé le Contrat régional des Bassins versants (CRBV) du Layon et de l’Aubance.
©
AA
Un an après la mise en œuvre du Sage Layon Aubance, Dominique Perdrieau, président de la Commission locale de l’eau (Clé), Bernard Mosset, président du Syndicat mixte du bassin du Layon et Jean-Pierre le Scornet, président de la Commission environnement et cadre de vie au Conseil régional des Pays de la Loire ont signé mardi à Martigné-Briand le Contrat régional des Bassins versants (CRBV) du Layon et de l’Aubance. Cet outil créé par la Région a pour objectif de promouvoir la gestion globale de la ressource et des milieux aquatiques par bassin versant. D’une durée de trois ans, ce contrat porte sur la totalité des 1 300 km2 du bassin versant.
Le CRBV va permettre de faire passer à la vitesse supérieure le programme d’actions coordonné et préparé par la Clé, répondant aux enjeux fixés par le Sage (restauration du patrimoine biologique des cours d’eau et des zones humides, amélioration de la qualité de l’eau, préservation de l’alimentation en eau potable, mise en valeur des vallées et meilleure gestion quantitative de la ressource). Suite à l’appel à projet que la Clé avait lancé en avril 2006, 31 actions visant à reconquérir la qualité de l’eau et à restaurer les milieux aquatiques avaient en effet été retenues. « C’est un jour important pour notre territoire. La signature de ce contrat engage nos deux bassins versants dans une phase active de préservation des eaux et de reconquête de la qualité », a souligné Dominique Perdrieau. « Nous entrons dans une phase de réalisation, le temps nous presse » a-t-il insisté. Jean-Pierre le Scornet a rappelé que la Région a « une vraie ambition sur ces questions. L’objectif d’atteindre en 2015 un bon niveau des eaux et des états aquatiques sera difficile, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut jeter l’éponge. C’est un challenge qu’il faut relever collectivement », a-t-il ajouté.
Des actions déjà enclenchées
Plus tôt dans la matinée, les différents acteurs du CRBV étaient allés constater sur le terrain certaines actions déjà enclenchées comme l’acquisition de matériels alternatifs de désherbage par la Communauté de communes des Coteaux du Layon, ou qui se poursuivent comme la réhabilitation du lit majeur de l’Aubance entre la Chaussée Albert et le Pont des Buttes à Charcé Saint-Ellier, débuté en 2000. D’autres actions sont lancées : la commune de Forges va ainsi construire une station naturelle de dépollution des eaux usées ménagères de 150 équivalents habitants.
Le 3e contrat dans la région
La Région va apporter aux différents maîtres d’ouvrage porteurs des actions, une subvention globale de 715 000 euros, soit 40 % des dépenses totales qui sont chiffrées à 1,792 millions d’euros. L’Agence de l’eau y contribuera à hauteur de 390 000 euros (22 %) et le Conseil général à hauteur de 249 000 euros (14 %). Dominique Perdrieau a également tenu à souligner le partenariat actif avec la Fédération viticole de l’Anjou et la Chambre d’agriculture. Le CRBV du Layon et de l’Aubance est le 3e signé dans la région à ce jour, après celui du Sage Logne Boulogne Ognon et lac de Grandlieu (44 et 85) et de l’Oudon.
Jean-Pierre le Scornet a proposé aux différents acteurs du CRBV de se réunir dans deux ans « pour mesurer le chemin accompli ».
Le CRBV va permettre de faire passer à la vitesse supérieure le programme d’actions coordonné et préparé par la Clé, répondant aux enjeux fixés par le Sage (restauration du patrimoine biologique des cours d’eau et des zones humides, amélioration de la qualité de l’eau, préservation de l’alimentation en eau potable, mise en valeur des vallées et meilleure gestion quantitative de la ressource). Suite à l’appel à projet que la Clé avait lancé en avril 2006, 31 actions visant à reconquérir la qualité de l’eau et à restaurer les milieux aquatiques avaient en effet été retenues. « C’est un jour important pour notre territoire. La signature de ce contrat engage nos deux bassins versants dans une phase active de préservation des eaux et de reconquête de la qualité », a souligné Dominique Perdrieau. « Nous entrons dans une phase de réalisation, le temps nous presse » a-t-il insisté. Jean-Pierre le Scornet a rappelé que la Région a « une vraie ambition sur ces questions. L’objectif d’atteindre en 2015 un bon niveau des eaux et des états aquatiques sera difficile, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut jeter l’éponge. C’est un challenge qu’il faut relever collectivement », a-t-il ajouté.
Des actions déjà enclenchées
Plus tôt dans la matinée, les différents acteurs du CRBV étaient allés constater sur le terrain certaines actions déjà enclenchées comme l’acquisition de matériels alternatifs de désherbage par la Communauté de communes des Coteaux du Layon, ou qui se poursuivent comme la réhabilitation du lit majeur de l’Aubance entre la Chaussée Albert et le Pont des Buttes à Charcé Saint-Ellier, débuté en 2000. D’autres actions sont lancées : la commune de Forges va ainsi construire une station naturelle de dépollution des eaux usées ménagères de 150 équivalents habitants.
Le 3e contrat dans la région
La Région va apporter aux différents maîtres d’ouvrage porteurs des actions, une subvention globale de 715 000 euros, soit 40 % des dépenses totales qui sont chiffrées à 1,792 millions d’euros. L’Agence de l’eau y contribuera à hauteur de 390 000 euros (22 %) et le Conseil général à hauteur de 249 000 euros (14 %). Dominique Perdrieau a également tenu à souligner le partenariat actif avec la Fédération viticole de l’Anjou et la Chambre d’agriculture. Le CRBV du Layon et de l’Aubance est le 3e signé dans la région à ce jour, après celui du Sage Logne Boulogne Ognon et lac de Grandlieu (44 et 85) et de l’Oudon.
Jean-Pierre le Scornet a proposé aux différents acteurs du CRBV de se réunir dans deux ans « pour mesurer le chemin accompli ».
D. J.