MARCHÉ AUX BESTIAUX
Taureaux de qualité à la vente
19 reproducteurs vendus à Cholet*, mercredi.
Cinq races allaitantes du département, 64 reproducteurs. La vente du 7 novembre, à Cholet, était à la hauteur de l’événement. Les agriculteurs sont venus nombreux admirer les animaux et peut-être même acheter. “On regarde, c’est l’occasion d’avoir un premier contact avec les sélectionneurs”, explique un éleveur de charolais du Segréen. “On a un aperçu des élevages du Maine-et-Loire”.
Comme le rappelle Jean-Luc Besson, technicien à Élevage conseil Loire Anjou, “cette vente est l’occasion de promouvoir le travail des éleveurs”. “Nous avons sélectionné des animaux avec un niveau génétique supérieur à la moyenne des races”, souligne l’organisateur. Autre gage de qualité : “tous les animaux présentent des garanties sanitaires individuelles : IBR, BVD”.
Régis Bousseau, du Gaec Bournigal, éleveur de parthenaises a fait le déplacement de Vendée. “C’est un bon moyen de faire connaître mon élevage. À défaut de faire une vente aujourd’hui, on se met en relation avec d’autres éleveurs”.
Pour Véronique Madelin et Bruno Chartier, éleveurs de rouge des prés à Étriché, pas de négociation. Ils ont acheté un reproducteur d’un an. “On n’a pas essayé de marchander, on connaît les prix”. Le couple cherchait un reproducteur sans le gène culard “pour éviter les problèmes de césarienne”. La seule négociation a été de “convaincre le vendeur de nous amener le taureau sur l’exploitation”.
Au total, 19 reproducteurs ont été vendus. Et les prix ont varié de 2 200 € à 2 800 €.
H.R.
* Vente organisée par Élevage conseil Loire Anjou, en partenariat avec les syndicats de races allaitantes, Génoé, GDS, la Chambre d’agriculture, Ter’Élevage, le Groupement des éleveurs de l’Ouest, Elvéa et la communauté d’agglomération du Choletais.
Vente de printemps :
La vente de reproducteurs de printemps qui se déroule en temps normal en mars va probablement changer de lieu. A la demande des cinq syndicats de race, la vente devrait se dérouler à Chenillé-Changé, au Domaine des Rues. « Le marché de bestiaux de Cholet est une structure parfaite pour accueillir nos ventes, précise Jean-Luc Besson, technicien à Elevage croissance, mais, les éleveurs pensent que la ville est trop au sud du département. » Les éleveurs espèrent faire venir davantage d’éventuels acheteurs en se déplaçant au nord du département. «Les éleveurs pourront venir de la Mayenne », remarque le technicien.