Blou-Neuillé
Un nouveau contrat pour un captage d’eau potable
Blou-Neuillé
La Chambre d’agriculture a signé d’un contrat pour un captage d’eau potable à Blou-Neuillé
Le Syndicat d’eau potable de Blou-Neuillé (Simaep) exploite en régie trois captages d’eau potable, dont celui de Boiseaudier, qui présente une pollution chronique en nitrates, de l’ordre de 60 mg/litre pour une norme de potabilité fixée à 50 mg/litre. Ce captage fait partie des douze captages prioritaires du département sur lesquels un programme d’actions doit être mis en place pour lutter contre les pollutions diffuses. Après une phase diagnostic de territoire réalisée en 2010, le Simaep s’est engagé dans un Contrat territorial financé par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, le Conseil général, la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire.
Ce contrat territorial qui est engagé jusqu’à fin 2014 a été signé au siège du Simaep le 28 février dernier. Il comprend de nombreuses actions afin de limiter les apports d’intrants et notamment en azote : diagnostic environnemental des exploitations, MAET (Mesures agri-environnementales territorialisées), suivis des reliquats azotés… Une étude de datation de l’eau va aussi être conduite en juin prochain afin de mieux appréhender le fonctionnement de la nappe, connaitre son taux de renouvellement, préciser l’origine de la pollution et prévoir l'impact d'un changement de pratiques agricoles sur la qualité de l’eau.
Sur les 17 exploitations agricoles qui ont au moins une parcelle sur l’aire d’alimentation de ce captage, 7 ont déjà réalisé le diagnostic environnemental d’exploitation, et 2 se sont engagées en MAET pour une surface totale de 46 hectares, soit un tiers de la SAU du périmètre.
Le Simaep, qui a confié l’animation de ce contrat territorial à la Chambre d’agriculture, mobilise donc toute son énergie pour reconquérir au plus vite la qualité de l’eau du captage de Boiseaudier.
Ce contrat territorial qui est engagé jusqu’à fin 2014 a été signé au siège du Simaep le 28 février dernier. Il comprend de nombreuses actions afin de limiter les apports d’intrants et notamment en azote : diagnostic environnemental des exploitations, MAET (Mesures agri-environnementales territorialisées), suivis des reliquats azotés… Une étude de datation de l’eau va aussi être conduite en juin prochain afin de mieux appréhender le fonctionnement de la nappe, connaitre son taux de renouvellement, préciser l’origine de la pollution et prévoir l'impact d'un changement de pratiques agricoles sur la qualité de l’eau.
Sur les 17 exploitations agricoles qui ont au moins une parcelle sur l’aire d’alimentation de ce captage, 7 ont déjà réalisé le diagnostic environnemental d’exploitation, et 2 se sont engagées en MAET pour une surface totale de 46 hectares, soit un tiers de la SAU du périmètre.
Le Simaep, qui a confié l’animation de ce contrat territorial à la Chambre d’agriculture, mobilise donc toute son énergie pour reconquérir au plus vite la qualité de l’eau du captage de Boiseaudier.