Un vent de local dans les assiettes
Sous l’impulsion de la Région, l’initiative Mangeons Loc’als, développée par la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire et la communauté de commune Anjou Loir et Sarthe, a donné naissance à une boutique en ligne de produits locaux.
Depuis ce mardi 12 mai, les habitants de la communauté de communes de Anjou Loir et Sarthe peuvent passer commande sur le site Mangeons Loc’als, une boutique en ligne de produits locaux.
Une aide de 200 000 €
« Cela fait plusieurs années que nous travaillons dans ce sens, avec la parution imminente d’un guide des producteurs en circuits-courts, prévu depuis longtemps. Cette initiative tombe pile-poil ! », se réjouit Olivier Cailleau, vice-président en charge de l’économie à la Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe. La Région a participé à hauteur de 200 000 €, répartis sur les 5 départements. « Nous voulions concevoir, à l’aide de la Chambre d’agriculture, une boîte à outils que nos territoires pourraient prendre en main », témoigne Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire. Pour satisfaire le consommateur, en attente de ce type de produits, « il fallait proposer une gamme complète, avec une mobilisation des producteurs », détaille François Beaupère, président de la Chambre régionale d’agriculture. Ainsi, ce sont plus de 10 producteurs qui font partie de ce projet, que ce soit en légumes, viande, produits laitiers, fruits... Une gamme complète qui montre la diversité et la richesse du territoire.
Pérenniser l’initiative
La boutique est ouverte depuis mardi (www.mangeonslocals.fr). Les commandes sont libres, sans engagement et sans frais de préparation. Il y a une commande par semaine : les clients commandent au plus tard le jeudi soir à minuit pour un retrait de leurs commandes le mardi suivant entre 17h30 et 19h00, soit à Seiches sur le Loir (Salle Henri Régnier), soit à Durtal (Salle de l’Odyssée). Un service de livraison à domicile est également proposé, moyennant des frais de livraisons pouvant dépasser les 15 €. Au total, ce sont près de 70 commandes par semaine qui sont attendues, « si l’initiative trouve un bon écho, ce qui semble être le cas pour le moment au vu des réseaux sociaux », confie Emmanuelle Mounier, chargée de projet à la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Les différents partenaires souhaitent pérenniser cette initiative. « Dans le cadre d’un appel à projet, nous espérons que le dispositif de boutique en ligne puisse être repris par un collectif associatif ou un groupement de producteurs, à partir de septembre », détaille Olivier Cailleau.