Négociations
Une fin des négociations commerciales des plus tendues
Plusieurs actions coups de poing ont été menées dans des grandes surfaces à Angers et Cholet.
L’occasion de mettre la pression sur la grande distribution à quelques jours de la fin des négociations commerciales.
Plusieurs actions coups de poing ont été menées dans des grandes surfaces à Angers et Cholet.
L’occasion de mettre la pression sur la grande distribution à quelques jours de la fin des négociations commerciales.
A l’appel de le FDSEA et des JA49, une centaine d’agriculteurs se sont mobilisés le 23 février, en se rendant à Carrefour Cholet et Géant Casino Angers.
Des visites qui n’avaient rien d’amicales. Alors que les négociations commerciales se terminent officiellement le 1er mars à minuit, les échos remontés laissent présager une fin des négociations tendues entre industriels et grande distribution. L’annonce de signature d’accords, notamment dans le secteur laitier, ne doit en effet pas être l’arbre qui cache la forêt.
La prise en compte des coûts de production des producteurs, qui connaissent une hausse sans précédent (engrais + 90%, énergie
+ 40%, alimentation animale +14%...) ne semblent pas à la hauteur des attentes agricoles.
Les rayons vidés
Aussi pour faire entendre leur mécontentement, plusieurs opérations coups de poing ont eu lieu simultanément le 23 février, comme ce fut le cas dans de nombreux départements.
Les rayons des supermarchés visés ont été vidés, les codes-barres rayés, afin de dénoncer la politique des prix bas menée par la grande distribution qui se cache en permanence derrière le pouvoir d’achat des français pour mettre la pression sur les filières agricoles.
Car visiblement les nouvelles des négociations commerciales ne sont pas bonnes (voir ci-dessous). « Leurs arguments ne tiennent pas la route, mettant constamment en avant leurs
« alliances locales » ou autres partenariats avec des producteurs locaux qui ne représentent pas grand-chose en termes de volume et de chiffre d’affaire. Ils s’achètent une image mais nous ne sommes pas dupes » dénonce Stéphane, un agriculteur venu du Segréen.
La pression continue
L’autre obsession des enseignes, c’est d’être moins cher que le voisin, chacun scrutant les opérations commerciales de ses concurrents. Avec un tel raisonnement, la colère ne peut que gronder dans les campagnes. Les deux syndicats souhaitent maintenir la pression et d’autres actions ne sont pas à exclure dans les jours à venir.