Une gestion unique de l’eau pour le bassin de l’Oudon
Au 1er janvier 2018, les 3 syndicats historiques du bassin de l’Oudon ont fusionné en une seule entité : le “Bassin de l’Oudon”.
« Le service restera le même », affirme Joël Roncin, président de l’ex-Syndicat de bassin de l’Oudon Sud (Sbos). Par cette introduction, les élus veulent signifier que la fusion des 3 syndicats historiques (Sbos, Syndicat de bassin pour l’aménagement de la rivière l’Oudon (Sbon) et Syndicat du bassin de l’Oudon pour la lutte contre les inondations et les pollutions (Symbolip)), liés à la gestion de l’eau dans le bassin de l’Oudon, n’affectera pas les utilisateurs.
« Le Symbolip était une démarche commune, axée sur les inondations et les pollutions, qui fonctionnait, analyse Régine Tieleguine, anciennement directrice du Symbolip et directrice du Syndicat du bassin de l’Oudon. Le but est de continuer dans ce sens, en y intégrant la gestion des milieux aquatiques ». La fusion a pris effet au 1er janvier 2018, et a donné naissance à une collectivité unique pour l’aménagement et la gestion des eaux sur le bassin versant de l’Oudon, communément appelée le Bassin de l’Oudon.
Une organisation simplifiée
Cette fusion s’est concrétisée après 2 ans de réflexion initiés par la loi Notre, « qui a imposé aux communautés de communes de prendre la compétence de la gestion des milieux aquatiques et des inondations, autrefois gérée par les communes, explique Régine Tieleguine. Les communautés de communes avaient donc 2 choix : soit exercer elles-mêmes la compétence, soit la transférer à un syndicat. Sur le bassin de l’Oudon, des syndicats occupaient déjà cette fonction. Pour éviter que les communautés de communes ne doivent adhérer à plusieurs syndicats, il a été décidé qu’un syndicat unique gérerait l’ensemble du bassin versant ». Sur le bassin de l’Oudon, 7 communautés de communes sont donc membres du syndicat. « Le but était de continuer à travailler à l’échelle hydrographique d’un bassin versant... qui ne correspond jamais à l’échelle administrative, souligne Louis Michel, ancien président du Sbon et président de la Commission locale de l’eau. Les problèmes de gestion de l’eau et de pollutions se gèrent entre l’amont et l’aval, et non entre des découpages territoriaux. Pour rester efficace, il fallait penser global. Et puis on avait l’habitude d’échanger entre syndicats : travailler ensemble est donc venu naturellement. Le bassin était en avance sur les problématiques de gestion des inondations et de pollutions, la fusion va permettre de conforter cette avance ».
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 12 janvier 2018.