Caprins
Une nouvelle méthode pour optimiser le pic de lactation
Mercredi 9 novembre à Grez-Neuville, l’équipe nutrition de la coopérative Terrena a présenté devant des éleveurs caprins sa nouvelle méthode visant à « augmenter sereinement le pic de lactation et améliorer la rentabilité de l’atelier caprin ».
Mercredi 9 novembre à Grez-Neuville, l’équipe nutrition de la coopérative Terrena a présenté devant des éleveurs caprins sa nouvelle méthode visant à « augmenter sereinement le pic de lactation et améliorer la rentabilité de l’atelier caprin ».
3.200 : c’est le nom de code du nouveau programme que Terrena est en train de déployer auprès de tous ses adhérents en nutrition caprine. Pourquoi 3.200 ? « C’est un moyen mémo-technique pour signifier que l’on doit chercher à avoir une note d’état des chèvres de 3 au moment du 200ème jour de lactation », explicite Matthieu Rolland, nutritionniste chez VisionLait, société qui travaille avec Terrena pour l’élaboration de ce programme.
La nouvelle méthode de Terrena se base sur ce constat : « la période de mise-bas est stressante pour les éleveurs. Il faut assurer le renouvellement du troupeau, favoriser l’expression du pic de lactation des chèvres et réduire les troubles de santé qui font perdre du temps et de l’argent aux éleveurs ».
Anticiper le démarrage de lactation à 200 jours
Pour cela, le démarrage en lactation « doit être anticipé dès 200 jours de lactation, car la réussite de cette période conditionne le résultat technico-économique annuel de l’atelier ». L’équipe nutrition caprine de Terrena propose à tous ses adhérents ce nouveau programme nutritionnel associé à un protocole de pilotage du troupeau. « La marge sur coût alimentaire/chèvre est notre critère principal », souligne Pierre Gautier, nutritionniste caprins et en charge de la mise en place du programme. « Nous allons le déployer dans chaque élevage en fonction de ses priorités techniques ».