Emploi
12 demandeurs d’emploi s’épanouissent en agriculture
Entre le 28 mai et le 26 juin, douze personnes ont découvert les métiers de l’agriculture. Une session Adema organisée par la fdsea.
Les partenaires sociaux agricoles ont créé un nouveau dispositif à vocation sociale et professionnelle : Adema (Accès des demandeurs d’emploi aux métiers agricoles) cofinancé par le Fafsea et le FSE. Cette action a été mise en place suite au constat qu’en France, l’agriculture a d’importants besoins en main- d’œuvre salariée, tant pour pourvoir des emplois qualifiés permanents que pour des activités saisonnières.
La FDSEA de Maine-et-Loire a été retenue pour organiser des sessions Adema en 2012 et faire ainsi découvrir les métiers de l’agriculture à des demandeurs d’emploi angevins.
Un stage de formation professionnelle de 154 heures
Durant 22 jours, quatre femmes et huit hommes motivés et sans connaissances agricoles (ni formation, ni expérience de plus de trois mois) ont ainsi pu découvrir la diversité des productions et des métiers de l’agriculture.
La première semaine, ils ont alterné informations en salle et visites d’exploitation sur le canton de Chalonnes-sur-Loire. Ils sont ensuite partis trois semaines en stage chez des exploitants ou des entreprises agricoles. Presque tous les domaines de productions ont été couverts par les stages : viticulture, arboriculture, horticulture, élevage (bovins, volailles, moutons, lapins) et polyculture.
Les stagiaires ont terminé leur cursus par deux jours de bilan collectif et individuel afin de travailler leur projet post Adema.
Un essai transformé
Cette immersion agricole a été une expérience enrichissante et très positive. Les stagiaires ont apprécié la diversité du travail et des compétences de leurs encadrants, ainsi que le contact avec les animaux ou les végétaux. Ils ont pris plaisir à venir découvrir le quotidien des agriculteurs : “Même si c’était physique - nous rentrions bien fatigués à la fin de la journée – nous avons retrouvé le plaisir d’aller travailler avec le sourire”.
Confortés dans leur choix de s’orienter vers l’agriculture, ils souhaitent tous poursuivre leur chemin en tant que salarié ou intégrer une formation agricole.