Déclaration Pac
28 800 déclarations Pac déposées cette année dans les Pays de la Loire
Télépac progresse tandis que le nombre de déclarations continue de baisser.
Ce n’est une surprise pour personne : Télépac a pulvérisé tous les records cette année. Dans certains départements comme la Sarthe, les télédéclarations ont augmenté de plus de 50 %. Des organisations agricoles aux agriculteurs eux-mêmes, tout le monde s’y met, hissant cette année 2009 à plus de 12 300 télédécla-rations enregistrées, soit 43 % du total, un peu en-dessous de l’objectif affiché par le ministère de l’Agriculture d’atteindre 50 %.
L’arbre ne doit pas cacher la forêt
Si le nombre de télédéclarations grimpe en flèche, il ne faut pas oublier l’essentiel : le nombre total de déclarations déposées, véritable indicateur de la santé de l’agriculture. Et 2009 annonce la couleur :
les Pays de la Loire ont perdu 1 000 déclarations en comparaison de 2008. Tandis que la Mayenne affiche - 6,8 % de déclaration, la Loire-Atlantique limite la casse, à - 1%. Évidemment, ces chiffres sont à relativiser car il est impossible d’y distinguer les exploitations professionnelles et les exploitations mises en société très présentes dans l’Ouest.
Pas de grandes difficultés en 2009
Les principales difficultés pour les agriculteurs se sont concentrées sur les quelques nouveautés 2009 comme le nouveau calcul de surface sous couvert environnemental (SCE) ou la disparition du gel obligatoire.
Côté Télépac, chacun a pu constater une meilleure accessibilité du serveur réduisant les temps d’accès au site. Cependant quelques imperfections subsistent, telle la compatibilité avec certains systèmes d’exploitation comme Microsoft Vista, des outils parfois récalcitrants comme l’aspiration d’îlots ou une aide en ligne quasi injoignable dès la fin avril.
2010 dans tous les esprits
S’il s’agissait bien de la déclaration 2009, beaucoup d’agriculteurs ont pourtant exprimé leur inquiétude pour l’année prochaine : découplage total, modulation supplémentaire, autant d’interrogations que suscitent le bilan de santé de la Pac et les évolutions déjà programmées.
NICOLAS DURET