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L'Iteipmai récompensé pour son travail sur le mildiou du basilic

L'Acta, le réseau des 18 instituts techniques agricoles, a remis le 15 octobre à Paris ses trophées ITA'Innov 2019. Iteipmai fait partie des lauréats pour son projet Basimil.

Le mildiou du basilic, sujet de recherche du projet Basimil.
Le mildiou du basilic, sujet de recherche du projet Basimil.
© WP

Ces prix visent à mettre en valeur les projets de recherche appliquée développés dans les instituts techniques, à travers différents critères. Le trophée de l'innovation a été remis à Terres Inovia pour son projet «colza associé à un couvert de légumineuses gélives». Dans la catégorie «recherche et méthodologie», le gagnant est l'IFPC (productions cidricoles) pour son projet sur le «verger cidricole de demain». Le trophée «projet international» a été remporté par l'Idele (institut de l'élevage) pour son projet «teach-in-pig» de plateforme numérique d'apprentissage de conduite d'élevage en partenariat avec la Chine. Dans la catégorie «équipe innovante», c'est le projet Syppre que le jury a retenu, visant à accompagner la transition vers des systèmes de culture durables. Ce projet est conduit par l'ITB (betteraves), Arvalis et Terres Inovia. Enfin, une mention spéciale a été attribuée à l'Itepmai (plantes à parfum, médicinales et aromatiques) pour son projet Basimil. Cette 3e édition avait rassemblé 37 candidatures. L'Acta anime 18 instituts techniques regroupant 1850 collaborateurs.

 

2 questions à Bruno Gaudin, responsable du service valorisation de l'Iteipmai

L'Iteipmai vient de recevoir la mention spéciale des Trophées nationaux de l'innovation dans le domaine de la recherche agricole appliquée. Ce prix couronne quatre ans de travail sur le mildiou du basilic. Pourquoi avoir entrepris ces recherches ?

B.G. : suite à un constat dramatique dans les années 2000. Le mildiou du basilic est arrivé en Europe pour la première fois. Ce n'était pas connu pour les producteurs. Il a donc fallu trouver des solutions très rapides pour pallier cette problématique de dépérissement des cultures de basilic. On a essayé de mettre en place des essais connus. C'est-à-dire il y avait des produits de protection des cultures qui étaient connus. Mais avec la suppression des homologations des produits, il n'y avait quasiment plus de solutions efficaces. C'est ce qui a fait que nous avons développé ces systèmes nouveaux.

En quoi consistent ces recherches  ?

B.G. : d'abord, nous faisons des recherches bibliographiques pour mieux comprendre le cycle du champignon. Ce qui nous a permis d'adapter les différentes expérimentations qui ont été mises en place. Après nous avons créé un modèle mathématique qui nous a permis de mieux comprendre quels sont les déclencheurs - du fait des conditions climatiques - du développement du champignon. Les producteurs disposent d'un outil numérique qui est un outil d'aide à la décision pour pouvoir prévoir les moyens de protection de culture. Et le troisième axe, le plus important, c'est la création variétale : nous avons créé une variété tolérante au mildiou du basilic. Cela va permettre d'installer des cultures qui devraient normalement être plus résistantes à l'invasion du champignon. La première production de semences se fera en 2020 pour une évaluation. Et après en 2021 et en 2022, la semence sera disponible aux producteurs.

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