Interview
Agriculture bio : la FNSEA favorable au nouveau règlement européen
Interview
Christian Huet, président de la section bio à la FDSEA de Maine-et-Loire évoque la réforme adoptée le 12 juin.
Le projet de réforme du règlement général sur l'agriculture biologique a été adopté lors du Conseil des ministres de l'Agriculture du 12 juin dernier. Quelle est votre position par rapport à ce nouveau document qui remplacera le règlement actuel à compter du 1er janvier 2009 ?
La FNSEA est favorable à ce règlement, car il prône une conception harmonisée de l'agriculture biologique au niveau européen. Globalement, nous sommes plutôt satisfaits à cette étape de la discussion car nous n'en sommes qu'à la moitié du chemin. Si le règlement général est désormais fixé, il faut encore négocier pour les règlements d'application. Ils préciseront notamment les règles de production, d'étiquetage, de contrôle, d'importation, de libre circulation des produits biologiques dont le cadre est posé dans le règlement général. Au-delà de l'énoncé de principes généraux concernant le mode de production biologique, le règlement introduit des nouveautés sur le champ d'application, les modalités d'étiquetage, de contrôles et d'importations.
Quelles sont les avancées pour la profession ?
La position de la FNSEA a été dans les grandes lignes de
maintenir l'existant face à certains pays membres de l'Union européenne qui voulaient un assouplissement des règles. Avec le règlement actuel, certains pays ont recours à des dérogations abusives prolongées. Nous avons obtenu qu'elles soient encadrées par une règlementation. Ce type d’abus va ainsi disparaître. Pour l'étiquetage, une harmonisation des pratiques va être mise en place sur l'ensemble de l'Union européenne et les producteurs français pourront toujours apposer le logo AB qui est bien identifié par le consommateur en France. À l'avenir, les contrôles de certification seront les mêmes pour tous. Cela va mettre tous les producteurs sur un pied d'égalité.
Des associations ont dénoncé cet accord. Pour quelles raisons?
Ces associations font dans la caricature. Il faut arrêter de tout aborder de manière négative. Ce battage médiatique vient brouiller les messages adressés aux consommateurs. Par exemple, il est faux de dire que de mettre une fraise bio dans un yaourt rendra le produit bio. Il faut arrêter de véhiculer de fausses informations qui fragilisent leur confiance naissante en l'agriculture bio. C’est un marché porteur, il est nécessaire qu'il se développe et attire de nouveaux producteurs et consommateurs.
Propos recueillis par N.H.
La FNSEA est favorable à ce règlement, car il prône une conception harmonisée de l'agriculture biologique au niveau européen. Globalement, nous sommes plutôt satisfaits à cette étape de la discussion car nous n'en sommes qu'à la moitié du chemin. Si le règlement général est désormais fixé, il faut encore négocier pour les règlements d'application. Ils préciseront notamment les règles de production, d'étiquetage, de contrôle, d'importation, de libre circulation des produits biologiques dont le cadre est posé dans le règlement général. Au-delà de l'énoncé de principes généraux concernant le mode de production biologique, le règlement introduit des nouveautés sur le champ d'application, les modalités d'étiquetage, de contrôles et d'importations.
Quelles sont les avancées pour la profession ?
La position de la FNSEA a été dans les grandes lignes de
maintenir l'existant face à certains pays membres de l'Union européenne qui voulaient un assouplissement des règles. Avec le règlement actuel, certains pays ont recours à des dérogations abusives prolongées. Nous avons obtenu qu'elles soient encadrées par une règlementation. Ce type d’abus va ainsi disparaître. Pour l'étiquetage, une harmonisation des pratiques va être mise en place sur l'ensemble de l'Union européenne et les producteurs français pourront toujours apposer le logo AB qui est bien identifié par le consommateur en France. À l'avenir, les contrôles de certification seront les mêmes pour tous. Cela va mettre tous les producteurs sur un pied d'égalité.
Des associations ont dénoncé cet accord. Pour quelles raisons?
Ces associations font dans la caricature. Il faut arrêter de tout aborder de manière négative. Ce battage médiatique vient brouiller les messages adressés aux consommateurs. Par exemple, il est faux de dire que de mettre une fraise bio dans un yaourt rendra le produit bio. Il faut arrêter de véhiculer de fausses informations qui fragilisent leur confiance naissante en l'agriculture bio. C’est un marché porteur, il est nécessaire qu'il se développe et attire de nouveaux producteurs et consommateurs.
Propos recueillis par N.H.