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Interview
Agriculture et équipement : les services de l'État réorganisés

Sylvain Marty, ex-DDA, et désormais directeur de la nouvelle DDEA.

Pour les agriculteurs, « ça ne changera rien », promet Sylvain Marty, qui a pris les rênes de la DDEA, Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture.
Pour les agriculteurs, « ça ne changera rien », promet Sylvain Marty, qui a pris les rênes de la DDEA, Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture.
© AA

Quelques dizaines de mètres séparent les services de l’agriculture de ceux de l’équipement. Depuis le 1er janvier, ces deux structures n’en forment plus qu’une, la DDEA, la Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture. Une seule maison et un seul chef : Sylvain Marty. Son bureau est désormais situé dans les locaux de l’ex-DDE mais, assure-t-il, « je resterai très proche des dossiers agricoles ».

Pouvez-vous rappeler, en quelques mots, pourquoi ce rapprochement entre DDA et DDE ?
Sylvain Marty :
l’organisation des services de l’État évolue. C’est là l’objet de la RGPP, Révision générale des politiques publiques. Processus entamé de longue date, cette fusion entre DDE et DDA vient concrétiser une tradition de travail en commun bien ancrée en Maine-et-Loire. Il ne s’agit donc pas de rapprocher deux entités étrangères l’une à l’autre. Le Maine-et-Loire fait partie de la première vague de ces fusions de la DDA et de la DDE en DDEA, qui concernent environ la moitié des départements, après l’expérience mise en place, au 1er janvier 2007, dans huit départements tests. Au 1er janvier prochain, une direction départementale des territoires (DDT) sera opérationnelle dans tous les départements. Trois missions sous-tendent cette nouvelle organisation : le développement durable, la valo- risation des données et des informations (logement, SAU, permis de construire, etc) et la transversalité des services.

Qu’est-ce que cette nouvelle organisation change pour les agriculteurs ?
Rien. Nos missions auprès des agriculteurs restent identiques, notamment pour tout ce qui concerne les procédures (constitution de Gaec, etc). Il y aura toujours un service d’économie agricole avec les mêmes interlocuteurs, les mêmes contacts, les mêmes numéros de téléphone. Auprès des collectivités, cette nouvelle organisation permettra une réponse et une approche plus globales.

Serez-vous toujours aussi disponible ?
Je pense que le fait que le DDA prenne les rênes de la DDEA en Maine-et-Loire est un élément de réassurance. Je serai toujours aussi disponible, mais de façon un peu différente. Depuis cinq ans dans le Maine-et-Loire, je connais bien les dossiers et les hommes et je ne m’en désintéresserai certainement pas. Disons que je conserverai une égale attention au monde agricole, tout en m’occupant d’autres choses. Ceci dit, le suivi des dossiers ne relève pas d’un seul homme ou d’une seule fonction, mais concerne toute une équipe. Dans le même temps, intervient la nouvelle organisation au niveau régional.

Quels changements attendre de la Draaf (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) ?
Comme son nom l’indique, cette réorganisation voit l’arrivée de l’alimentation. Pour le reste, le niveau de décision est déjà régional pour un certain nombre de dossiers, comme le deuxième pilier de la Pac. Selon moi, si changement il y a, il ne sera pas significatif.

En ce début d’année 2009, comment voyez-vous l’agriculture de Maine-et-Loire face aux évolutions annoncées ?
J’ai toujours trouvé très positive cette approche du projet agricole départemental avec l’ensemble des parties prenantes. Les responsables agricoles de Maine-et-Loire abordent l’avenir non pas de leur seul point de vue, mais dans une approche sociétale. Cela ne peut qu’être porteur.

Propos recueillis par m.l.-r.

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