Quotas laitiers
Allocations de fin de campagne particulièrement élevées
Quotas laitiers
Des propositions validées au comité lait de vache du 27 septembre.

La France doit démontrer qu’elle est capable de faire son quota.
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Lors des débats intervenus à l’office au cours du premier semestre 2007, il avait été indiqué que des mesures complémentaires de gestion de campagnes seraient étudiées à l’automne en fonction de l’état du marché.
Dans ce contexte, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) avait clairement indiqué que l’objectif des producteurs pour la campagne 2007/2008 était de s’approcher au mieux du quota national, afin d’être en adéquation avec la demande des marchés.
Au comité lait de vache de l’Office de l’élevage du 27 septembre, au cours duquel ont été discutées des propositions relatives d’une part à la situation des petits producteurs, et, d’autre part, des mesures complémentaires en faveur de l’optimisation de la production laitière de fin de campagne, les propositions ci-après ont été validées :
- Le seuil permettant de définir les petits producteurs est porté de 100 000 litres à
140 000 litres ;
- Au titre des mesures exceptionnelles de fin de campagne 2007/2008, le forfait accordé aux petits producteurs est porté à 7 000 litres (au lieu de 6 500 litres sur les campagnes précédentes).
Mesure de solidarité cumulable
Cette mesure de solidarité nationale est aussi cumulable pour la campagne 2007/2008 avec les allocations provisoires servies par les laiteries. Les mesures exceptionnelles d’optimisation de la production pour la fin de campagne (voir encadré ci-dessous) ont fait l’objet d’un consensus général après plus de deux heures de débats nourris. La FNPL pour ce qui la concerne a néanmoins demandé que le caractère exceptionnel de la mesure soit clairement souligné, rappelant que « si les perspectives actuelles de marchés étaient favorables, il n’en demeurait pas moins que l’adéquation entre l’offre et la demande restait un des fondamentaux de la politique laitière ».
Ces mesures devraient permettre aux producteurs de lait de répondre à l’objectif clairement affiché de démontrer que la France est capable de faire son quota. Néanmoins, un appel à la prudence des producteurs a été lancé en ce qui concerne les coûts de production. La capacité de produire plus de lait sur la fin de campagne 2007/2008 doit être mise en regard des coûts de production au niveau de chaque exploitation laitière. Produire plus, oui, si la rentabilité suit. La FNPL rappelle « que ces mesures exceptionnelles d’allocations provisoires ne préjugent aucu-nement des mesures de la
prochaine campagne 2008/2009, qui seront prises uniquement à la lumière de la situation des
marchés, dans l’objectif d’optimiser l’adéquation offre-demande ».
En tout état de cause, le dispositif de pénalités de fin de campagne reste toujours d’actualité. Les responsables agricoles ont expliqué que « la maîtrise collective de la production est le principal pilier de la régulation des marchés qui conditionne la rémunération des producteurs ».
Dans ce contexte, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) avait clairement indiqué que l’objectif des producteurs pour la campagne 2007/2008 était de s’approcher au mieux du quota national, afin d’être en adéquation avec la demande des marchés.
Au comité lait de vache de l’Office de l’élevage du 27 septembre, au cours duquel ont été discutées des propositions relatives d’une part à la situation des petits producteurs, et, d’autre part, des mesures complémentaires en faveur de l’optimisation de la production laitière de fin de campagne, les propositions ci-après ont été validées :
- Le seuil permettant de définir les petits producteurs est porté de 100 000 litres à
140 000 litres ;
- Au titre des mesures exceptionnelles de fin de campagne 2007/2008, le forfait accordé aux petits producteurs est porté à 7 000 litres (au lieu de 6 500 litres sur les campagnes précédentes).
Mesure de solidarité cumulable
Cette mesure de solidarité nationale est aussi cumulable pour la campagne 2007/2008 avec les allocations provisoires servies par les laiteries. Les mesures exceptionnelles d’optimisation de la production pour la fin de campagne (voir encadré ci-dessous) ont fait l’objet d’un consensus général après plus de deux heures de débats nourris. La FNPL pour ce qui la concerne a néanmoins demandé que le caractère exceptionnel de la mesure soit clairement souligné, rappelant que « si les perspectives actuelles de marchés étaient favorables, il n’en demeurait pas moins que l’adéquation entre l’offre et la demande restait un des fondamentaux de la politique laitière ».
Ces mesures devraient permettre aux producteurs de lait de répondre à l’objectif clairement affiché de démontrer que la France est capable de faire son quota. Néanmoins, un appel à la prudence des producteurs a été lancé en ce qui concerne les coûts de production. La capacité de produire plus de lait sur la fin de campagne 2007/2008 doit être mise en regard des coûts de production au niveau de chaque exploitation laitière. Produire plus, oui, si la rentabilité suit. La FNPL rappelle « que ces mesures exceptionnelles d’allocations provisoires ne préjugent aucu-nement des mesures de la
prochaine campagne 2008/2009, qui seront prises uniquement à la lumière de la situation des
marchés, dans l’objectif d’optimiser l’adéquation offre-demande ».
En tout état de cause, le dispositif de pénalités de fin de campagne reste toujours d’actualité. Les responsables agricoles ont expliqué que « la maîtrise collective de la production est le principal pilier de la régulation des marchés qui conditionne la rémunération des producteurs ».
S.D.