Aller au contenu principal

Apporter une expertise au moment de la conception du bâtiment

L'entreprise Griffon, à La Séguinière, est spécialisée dans la construction et la rénovation de bâtiments et hangars agricoles.

Avant d’acheter l’entreprise Griffon, Mickaël Durand a travaillé pendant 20 ans au service projet et rénovation pour le groupe Grimaud Frères sélection

 « On ne se contente pas uniquement de construire des bâtiments, on souhaite apporter nos savoir-faire techniques aux clients », explique Mickaël Durand, gérant de l’entreprise Griffon. Il a repris l’entreprise de La Séguinière, il y a 10 ans, après 20 ans d’expériences au sein du service projet et rénovation du groupe Grimaud Frères sélection.Construction de bâtiments, de poulaillers, de bâtiments pigeons, de stabulations, de hangars de stockage avec des charpentes métalliques ou en bois, en kit ou non... La société est spécialisée dans la construction depuis 5 générations. 90 % de sa clientèle est constituée d’agriculteurs. Aujourd’hui, elle compte 32 salariés. En 2012, - au moment de la reprise -, il y en avait 22. « Griffon, c’était un patron, une secrétaire et des ouvriers », se souvient le gérant qui a beaucoup structuré l’entreprise pour permettre son développement. Cette restructuration a permis à l’entreprise de se tourner davantage vers la construction de nouveaux bâtiments « alors qu’avant, la famille Griffon se concentrait plus sur la rénovation et la mise aux normes. »Aujourd’hui, l’entreprise s’articule autour de 3 pôles. 7 personnes sont dédiées à la construction métallique, 2 à 3 personnes se chargent de la partie bois et matériaux. Et 7 binômes travaillent directement sur les chantiers. « J’ai la chance d’avoir une équipe très compétente. J’ai toujours de bons retours des agriculteurs », apprécie Mickaël Durand.

Réfléchir sur le long termeEn moyenne, Griffon enregistre un chiffre d’affaires annuel de plus de 6 millions d’euros. La longévité de l’entreprise est sans doute liée à son expertise technique.« Au moment de la conception du bâtiment, on fait en sorte qu’il soit pérenne dans le temps. » Pour cela, le gérant attache beaucoup d’importance à la qualité des matériaux et fait la chasse aux ponts thermiques. « Je préfère proposer à mes clients des produits qui résistent mieux dans le temps. » Dans cette logique, Griffon a même développé ses propres tôles pour les parois de bâtiment canard. « Il s’agit de tôles laquées avec panneau isolant auquel est ajoutée une plaque de polyester pour l’intérieur du bâtiment. Cette matière évite les problèmes d’oxydation et est plus résistante au lavage », explique l’ancien salarié Grimaud.Soucieuse d’apporter un service de qualité à un prix réduit, l’entreprise propose aux agriculteurs de participer aux travaux de construction.

Anticiper la flambée des matériauxL’entreprise de construction ne déroge pas à la règle et subit aussi l’inflation. « Pour le même volume d’activité, le chiffre d’affaires pour 2021-2022 a augmenté de près de 30 % juste avec la hausse des matériaux », note Mickaël Durand. Pour autant, l’entreprise a pu  - « pour le moment » - tirer son épingle du jeu. « On a anticipé les hausses et on a fait du stock. J’ai encore des tôles de couverture achetées en janvier 2022. » Cette stratégie de stockage  a permis à l’entreprise de pouvoir maintenir ses prix auprès de ses clients malgré les nouvelles hausses suite à la guerre en Ukraine.Autre facteur qui impacte la société Griffon : l’influenza aviaire. 60 % des bâtiments agricoles construits par l’entreprise sont des bâtiments avicoles. « La grippe aviaire a ralenti tous les projets d’investissements neufs. On est vraiment dans le flou... » Une seule certitude : « il nous reste beaucoup de travail avec l’adaptation de lumières naturelles pour respecter les normes bien-être animal. »  Le gérant cherche aussi à mettre à disposition les compétences de maître d’œuvre de l’entreprise à d’autres secteurs, comme l’artisanat et l’industrie.

 


Des panneaux solaires pour rentabiliser les bâtiments

Depuis 2 ans, Mickaël Durand, gérant de Griffon, a créé - en parallèle de l'activité de construction - l'entreprise MDPS (Mickaël Durand Panneaux solaires). « Avec cette nouvelle société, nous proposons aux clients qui le souhaitent des études économiques sur l’installation de panneaux solaires sur les toitures de leur bâtiment », explique Mickaël Durand convaincu de l’intérêt de ce type d’installation pour la rentabilité des bâtiments agricoles. « Aujourd’hui, 9 projets sur 10 de nouveaux bâtiments se font avec des panneaux photovoltaïques ». MDPS réalise l’étude de rentabilité et toutes les démarches administratives pour l’installation de panneaux. Elle travaille en partenariat avec 2 installateurs solaires de la région. La société propose 2 formules : « l’agriculteur investit lui-même dans les panneaux ou MDPS peut aussi être l’investisseur de manière totale ou partielle ». Dans ce dernier cas, un bail emphytéotique est établi entre l’agriculteur et l’investisseur. « L’agriculteur peut alors, soit toucher un loyer, soit bénéficier d’une ristourne sur le coût du bâtiment. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
"On veut que le score progresse. Il est important d'aller chercher des points supplémentaires", encourage Stéphane Aurousseau.
La force des réseaux au travail
Faisant liste commune pour les élections Chambre d'agriculture, FDSEA49 et JA49 ont organisé un rassemblement de leur réseau, ce…
Dans le parc de containers est testé le lien entre nutrition des pommiers et stimulateurs de défense des plantes.
Le verger du futur se construit à Angers
Parmi les travaux de recherche du centre Inrae Pays de la Loire, ceux sur la réduction des produits phytosanitaires mobilisent…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois