Attractivité
Au royaume du végétal
Le château d’Angers travaille sur ses jardins pour faire découvrir à ses visiteurs à la fois son patrimoine historique et le patrimoine végétal de la région Anjou.

Angers, capitale du végétal. Dans le domaine, la renommée de la ville n’est plus à prouver pour ses habitants. L’Anjou a été un jardin d’acclimatation aux plantes introduites par le roi René. Aujourd’hui, la région est un moteur pour le végétal avec entre autres son pôle de compétitivité Végépolys. Mais qu’en savent ses visiteurs ? “Le tourisme du végétal est une aubaine pour la région Anjou”, explique Jean-Luc Gaignard, directeur de Terre des sciences un centre de culture scientifique, technique et industrielle. L’idée qu’il souhaite développer en partenariat avec Végépolys et les acteurs du tourisme en Pays de la Loire ? à travers des monuments historiques emblématiques du département, faire découvrir le patrimoine végétal. C’est dans cette même lignée qu’un jardin d’hortensias a été créé au Château d’Angers.
Jardin d’hortensias
“C’est une manière de montrer que les plantes naissent en Pays de la Loire et que c’est là qu’il faut venir les découvrir.” Le touriste découvre, grâce à ce jardin situé devant le logis royal du château, une trentaine de nouvelles variétés d’hortensias créées dans les Pays de la Loire.
Le choix du château n’est pas anodin. Chaque année, il accueille 180 000 visiteurs. “Le roi René a introduit au XVe siècle des plantes méditerranéennes qui se sont acclimatées en Anjou. Son château est donc bien le premier site où on se devait d’installer cette histoire des plantes et les innovations qui naissent dans les laboratoires et les entreprises”, remarque Jean-Luc Gaignard.
Pour aller plus loin, avec son smartphone, le visiteur peut scanner des flash-codes situés sur des panneaux de présentation du jardin. à la clé, plus d’infos sur le végétal, bien-sûr mais surtout... la possibilité de commander les hortensias qu’il vient de découvrir.
Autre découverte : le jardin suspendu. Composé de plates-bandes de formes géométriques, il accueille des plantes aromatiques, médicinales, condimentaires voire maléfiques... Des plantes connues au Moyen-âge que l’on retrouve dans la célèbre tenture de l’Apocalypse.
Ce jardin est lui un clin d’œil à la production chemilloise. Puisque sur 700 hectares, de nombreuses entreprises cultivent plantes médicinales et aromatiques.