LAIT
Augmentation nécessaire dans l’intérêt de la filière
LAIT
“La revalorisation du prix est nécessaire et urgente pour les éleveurs de l’Ouest”.
Pascal Clément, président de la section lait FRSEA Ouest : “C’est notre rôle de syndicat de porter la voie collective des producteurs”.
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“Les marchés sont là, mais les prix du lait payés aux producteurs ne sont pas à la hauteur de nos charges. C’est cela qui fait que la collecte laitière ne progresse pas”. C’est ainsi que Pascal Clément, producteur de lait dans la Sarthe résume la situation paradoxale de la filière en ce moment.
Les coûts des compléments explosent
Selon lui, la situation de plafonnement de la collecte actuelle est tout à fait logique. “Les éleveurs savent compter. Or, la qualité moyenne des fourrages récoltés cette année nécessite une complémentation importante, les coûts des concentrés ont explosé avec celui des céréales. Le prix du lait n’ayant pas suivi, les éleveurs choisissent tout à fait logiquement de ne pas produire à perte”.
La filière ne doit pas passer à côté des marchés
Pour le responsable laitier, c’est le moment de faire du lait : “La demande en produits laitiers est forte partout dans le monde et en Europe et la plupart des marchés sont à des niveaux intéressants. Il faut en profiter et ne pas arriver après la bataille comme nous l’avons fait en 2008”. D’où une certaine incompréhension vis-à-vis de la position de certains transformateurs : “Il faut que nous jouions collectif pour que la filière profite de cette embellie : les transformateurs doivent donner un signe fort dès janvier sur le prix du lait, mais également sur les volumes, en desserrant l’étau des mesures de fin de campagne”, prévient Pascal Clément.
Les OP au cœur du nouveau dispositif
Le responsable laitier se fait donc l’écho de la demande la FNPL lancée la semaine dernière. En effet, selon lui, “nous avons évalué l’augmentation des charges à un équivalent de plus de 30 €/1 000 litres et les indicateurs économiques disponibles indiquent également qu’une bonne progression du prix du lait est possible. La valeur de 340 €/1 000 litres est donc cohérente en début d’année”. Et à l’éleveur d’insister : “c’est à ce niveau que le signal pourra être entendu par les éleveurs, mais également par la grande distribution qui est en train de revoir ses tarifs avec les transformateurs”.
Pour la suite des discussions, le syndicaliste renvoie vers les administrateurs de coopératives “qui doivent entendre le message des éleveurs” et vers ceux qui sont désormais habilités à négocier avec les entreprises privées : “les organisations de producteurs doivent désormais négocier avec les entreprises les conditions exactes du prix du lait pour 2013. C’est notre rôle de syndicat de porter la voie collective des producteurs et d’appuyer globalement l’action des OP”.
Les coûts des compléments explosent
Selon lui, la situation de plafonnement de la collecte actuelle est tout à fait logique. “Les éleveurs savent compter. Or, la qualité moyenne des fourrages récoltés cette année nécessite une complémentation importante, les coûts des concentrés ont explosé avec celui des céréales. Le prix du lait n’ayant pas suivi, les éleveurs choisissent tout à fait logiquement de ne pas produire à perte”.
La filière ne doit pas passer à côté des marchés
Pour le responsable laitier, c’est le moment de faire du lait : “La demande en produits laitiers est forte partout dans le monde et en Europe et la plupart des marchés sont à des niveaux intéressants. Il faut en profiter et ne pas arriver après la bataille comme nous l’avons fait en 2008”. D’où une certaine incompréhension vis-à-vis de la position de certains transformateurs : “Il faut que nous jouions collectif pour que la filière profite de cette embellie : les transformateurs doivent donner un signe fort dès janvier sur le prix du lait, mais également sur les volumes, en desserrant l’étau des mesures de fin de campagne”, prévient Pascal Clément.
Les OP au cœur du nouveau dispositif
Le responsable laitier se fait donc l’écho de la demande la FNPL lancée la semaine dernière. En effet, selon lui, “nous avons évalué l’augmentation des charges à un équivalent de plus de 30 €/1 000 litres et les indicateurs économiques disponibles indiquent également qu’une bonne progression du prix du lait est possible. La valeur de 340 €/1 000 litres est donc cohérente en début d’année”. Et à l’éleveur d’insister : “c’est à ce niveau que le signal pourra être entendu par les éleveurs, mais également par la grande distribution qui est en train de revoir ses tarifs avec les transformateurs”.
Pour la suite des discussions, le syndicaliste renvoie vers les administrateurs de coopératives “qui doivent entendre le message des éleveurs” et vers ceux qui sont désormais habilités à négocier avec les entreprises privées : “les organisations de producteurs doivent désormais négocier avec les entreprises les conditions exactes du prix du lait pour 2013. C’est notre rôle de syndicat de porter la voie collective des producteurs et d’appuyer globalement l’action des OP”.