Eau
Baignades du Maine-et-Loire : la qualité des eaux est bonne
Actuellement, les résultats des contrôles effectués par la DDASS sont corrects dans le département.
Les nageurs peuvent avoir l’esprit tranquille : les baignades des lacs et rivières du département sont propres. La DDASS effectue des prélèvements réguliers afin de détecter les éventuels risques pour la population. « Nous faisons des analyses bactériologiques en relevant la contamination fécale des plans d’eau. Nous analysons aussi les algues pour savoir si elles sont toxiques ou non », explique Thierry Polato, ingénieur d’études sanitaires de la DDASS.
Les algues sont la traduction de l’eutrophisation des eaux de surfaces. Plus le temps est ensoleillé, plus le risque de leur prolifération est élevé. Certains de ces micro-organismes contiennent des cyanobactéries alors toxiques pour l’homme. Ces toxines se manifestent par des allergies de la peau, il est alors conseillé aux baigneurs de bien se laver après leur bain. Pour le confort des nageurs, les consignes et avis sanitaires sont clairement affichés à l’entrée des lieux de baignades. Pour cette année, malgré les fortes pluies, la situation est maintenant idéale pour la baignade.
Les efforts environnementaux des agriculteurs
La qualité de l’eau s’est améliorée depuis qu’agriculteurs et stations d’épurations font des efforts environnementaux. En 2005 et 2006 notamment, certaines baignades avaient été interdites au public. La prolifération d’algues s’explique de deux manières : le soleil ainsi que la présence de phosphore, nutriment essentiel de ces micro-organismes. À ce sujet, Christophe Pouaud de la Communauté d’agglomération de Cholet précise : « L’eutrophisation et donc la prolifération d’algues se déclenche même si les concentrations de phosphore n’apparaissent pas très élevée et même quand la concentration est considérée comme “normale” ». Outre les allergies de la peau, la turbidité des eaux peut provoquer des accidents de noyade. En effet, les eaux troubles rendent plus difficile la surveillance des baignades. Actuellement, les baigneurs peuvent se rassurer : les algues ne sont pas présentes dans les eaux de baignades du Maine-et-Loire.
Baignade
Quelques mesures à respecter pour les exploitations en bordure de baignade
Les distances d’épandage doivent d’être au moins à 200 mètres des plages de baignades (normalement à 35 mètres des berges de cours d’eau). Michel Frouin, agriculteur au lac de Ribou témoigne : « Mes terres bordent le lac de Ribou.
Pour ne pas gêner les baigneurs, nous avons pour obligation de ne pas cultiver à moins de 200 mètres de la baignade. Ça ne nous pose aucun problème, car nous avions anticipé.
Nos parcelles sont en prairies depuis quelques années déjà pour ne pas nuire aux baigneurs. Ces démarches correspondent à notre état d’esprit. En adhérant au contrat d’agriculture durable (CAD), nous nous sommes engagés à des conduites environnementales spécifiques.
Il fallait de toute façon s’adapter et nous recevons des aides pour le respect de l’environnement » précise l’agriculteur.