Chambre d’agriculture
Bio : filières grandes cultures et viande bovine cherchent producteurs
Chambre d’agriculture
Le rendez-vous d’information sur la bio a réuni une dizaine de producteurs, le 7 février à Thorigné-d’Anjou.
Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale, qui produit de la viande bovine bio, a présenté les essais en cours.
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Lait : peu de recrutements en cours.
Un boom de conversions, en 2009, a fait passer la production régionale de lait biologique de 250 000 litres en 2010 à 440 000 litres en 2012. Les Pays de la Loire sont la première région productrice de lait bio. “Les laiteries absorbent l’arrivée de ce nouveau lait et mettent le frein sur les conversions. Aucune nouvelle arrivée de lait n’est prévue pour 2013”, explique Patricia Maussion. L’élue à la Chambre d’agriculture, productrice de lait bio, conseille aux éleveurs de “se tenir prêts à partir en bio dès que le marché se réouvrira”. En attendant, ce coup de frein permet de maintenir les prix. Et de garder l’attractivité de la production en terme de revenus.
Viande bovine : encore du potentiel.
“Alors que la consommation de viande rouge baisse de 2 à 3 % par an, celle de viande bovine bio gagne chaque année 5 %”, note Caroline Voland, de la société Unebio. Dans ce marché en expansion, il y a donc un potentiel de conversion pour de nouveaux producteurs. Même si les récentes conversions en races laitières ont apporté beaucoup de viande sur le marché. Depuis une dizaine d’années, la filière a fait un gros travail de structuration. Des abattoirs se sont spécialisés, ce qui a permis d’écraser les coûts de transformation. Certes, le différentiel est moins élevé en ce moment avec le niveau des cours du conventionnel. Mais “la filière assure des prix stables aux éleveurs, parce qu’elle est coordonnée par les producteurs”, souligne la responsable Ouest d’Unebio.
Grandes cultures : des besoins très importants.
“Il nous faut des conversions”, insiste Jérôme Bodin, conseiller technique grandes cultures à l’Ufab, Union française de l’agriculture biologique. Notamment, pour fournir de l’alimentation animale pour les élevages de volailles de chair qui se convertissent à la bio sans surfaces suffisantes pour être autosuffisants. “On a besoin de protéagineux et de céréales, avec de gros besoins en maïs grain et fourrage et en soja”. Il y a aussi des débouchés en blé meunier (29 % est importé). En terme de rendement, le mélange blé et féverole est à ce jour le plus intéressant pour les producteurs. Mais compte-tenu du niveau actuel des cours, très peu de candidats se présentent à la conversion.
Un boom de conversions, en 2009, a fait passer la production régionale de lait biologique de 250 000 litres en 2010 à 440 000 litres en 2012. Les Pays de la Loire sont la première région productrice de lait bio. “Les laiteries absorbent l’arrivée de ce nouveau lait et mettent le frein sur les conversions. Aucune nouvelle arrivée de lait n’est prévue pour 2013”, explique Patricia Maussion. L’élue à la Chambre d’agriculture, productrice de lait bio, conseille aux éleveurs de “se tenir prêts à partir en bio dès que le marché se réouvrira”. En attendant, ce coup de frein permet de maintenir les prix. Et de garder l’attractivité de la production en terme de revenus.
Viande bovine : encore du potentiel.
“Alors que la consommation de viande rouge baisse de 2 à 3 % par an, celle de viande bovine bio gagne chaque année 5 %”, note Caroline Voland, de la société Unebio. Dans ce marché en expansion, il y a donc un potentiel de conversion pour de nouveaux producteurs. Même si les récentes conversions en races laitières ont apporté beaucoup de viande sur le marché. Depuis une dizaine d’années, la filière a fait un gros travail de structuration. Des abattoirs se sont spécialisés, ce qui a permis d’écraser les coûts de transformation. Certes, le différentiel est moins élevé en ce moment avec le niveau des cours du conventionnel. Mais “la filière assure des prix stables aux éleveurs, parce qu’elle est coordonnée par les producteurs”, souligne la responsable Ouest d’Unebio.
Grandes cultures : des besoins très importants.
“Il nous faut des conversions”, insiste Jérôme Bodin, conseiller technique grandes cultures à l’Ufab, Union française de l’agriculture biologique. Notamment, pour fournir de l’alimentation animale pour les élevages de volailles de chair qui se convertissent à la bio sans surfaces suffisantes pour être autosuffisants. “On a besoin de protéagineux et de céréales, avec de gros besoins en maïs grain et fourrage et en soja”. Il y a aussi des débouchés en blé meunier (29 % est importé). En terme de rendement, le mélange blé et féverole est à ce jour le plus intéressant pour les producteurs. Mais compte-tenu du niveau actuel des cours, très peu de candidats se présentent à la conversion.