vie pratique
Ça plane pour le colza
Il ne reste qu’un outil, mais ses 700 grammes font tourner les têtes, comme à la journée Innov’action au Lion d’Angers le 13 juin, où un exemplaire était en démonstration. Le drone arrive en agriculture. En vol, sa mission est de prendre des photos des parcelles déterminées pour qu’un logiciel analyse les couleurs de la culture et détermine ainsi son besoin de fertilisation. “Par rapport au satellite, un de ses avantages est qu’il n’est pas gêné par les nuages”, argumente Antoine François (Airinov, la société à l’origine de la technologie).
Le drone photographe peut couvrir jusqu’à 500 ha/jour et respecte un plan de vol paramétré à l’avance pour “prendre en compte l’ensemble de la parcelle, pas seulement un échantillon.” Il est disponible à ce jour “sur colza en sortie d’hiver”, précise Pierre Mulliez, Chambre d’agriculture 49 qui propose la prestation de conseil, mais les perspectives de ce paparazzi des champs sont nombreuses. Au printemps 2015, le système devrait être opérationnel pour photographier le blé et en prédire ses besoins au dernier apport.