DOSSIER LAIT
Cheptel : Louées soient les vaches
DOSSIER LAIT
Plutôt que d’acheter des bêtes, une société de régie propose
aux éleveurs de les prendre en location.

Le cheptel loué en France par Gestel représente 20 000 animaux, principalement des prim’holsteins.
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B. Griffoul/Réussir
Vingt-sept élevages en Maine-et-Loire ont, dans leur troupeau, des vaches en location. Au total, environ 500 animaux, dans certains cas pour une partie du cheptel, dans d’autres cas, en quasi-totalité. En France, cela représente 20 000 animaux, essentiellement de race prim
holstein. Créée voici trente-cinq ans dans la région Rhône-Alpes, Gestel est une société de régie
qui propose des contrats de bail d’une durée de dix ans et portant sur la base de 15 animaux.
Comment fonctionne le système ? Au-delà du coût annuel (150 euros/animal), l’éleveur
s’engage à redonner pour la locadix vaches louées. C’est ce qui permet à Gestel de placer chaque année 200 jeunes vaches. Libre à l’éleveur de disposer des neuf autres animaux, mâles et femelles, sachant qu’il pourra recapitaliser en proposant à Gestel une partie des femelles. « Nous pouvons ainsi proposer 100 génisses de plus à la location », indique Damien Joly, le responsable du secteur sud Pays de la Loire.
En ces temps de manque de vaches, « la demande est forte », constate le technicien, Si chaque sollicitation est soumise à examen, sur des critères de mise aux normes, importance du quota, âge, performance technique (adhésion au contrôle laitier et insémination animale) et économique, etc., les délais d’attente sont, là aussi, de plusieurs mois. Le constat est simple et sans appel : « On manque d’animaux ».
holstein. Créée voici trente-cinq ans dans la région Rhône-Alpes, Gestel est une société de régie
qui propose des contrats de bail d’une durée de dix ans et portant sur la base de 15 animaux.
Comment fonctionne le système ? Au-delà du coût annuel (150 euros/animal), l’éleveur
s’engage à redonner pour la locadix vaches louées. C’est ce qui permet à Gestel de placer chaque année 200 jeunes vaches. Libre à l’éleveur de disposer des neuf autres animaux, mâles et femelles, sachant qu’il pourra recapitaliser en proposant à Gestel une partie des femelles. « Nous pouvons ainsi proposer 100 génisses de plus à la location », indique Damien Joly, le responsable du secteur sud Pays de la Loire.
En ces temps de manque de vaches, « la demande est forte », constate le technicien, Si chaque sollicitation est soumise à examen, sur des critères de mise aux normes, importance du quota, âge, performance technique (adhésion au contrôle laitier et insémination animale) et économique, etc., les délais d’attente sont, là aussi, de plusieurs mois. Le constat est simple et sans appel : « On manque d’animaux ».
m.l.r.
Extrait du dossier lait de L'Anjou-agricole du 26 octobre 2007.