Elvéa 49
Chercher la valorisation par le prix et les filières
L’organisation de producteurs Elvéa 49 a tenu son assemblée générale vendredi 17 mars, au parc des Prairies à Cholet.
L’organisation de producteurs Elvéa 49 a tenu son assemblée générale vendredi 17 mars, au parc des Prairies à Cholet.
Avec 187 éleveurs adhérents fin 2022, l’association Elvéa connaît une érosion des effectifs inhérente à la baisse des exploitations d’élevage et des cheptels bovins. L’association, qui a compté jusqu’à 570 adhérents il y a une quinzaine d’années, a donc décidé d’augmenter ses tarifs en 2023, fixant désormais la cotisation à 200 euros par éleveur (100 euros pour les JA). Elle a perdu 14 adhérents en 2022, des départs en retraite en partie et des démissions dues au manque de demande des filières Label Rouge. Le collège des acheteurs connaît aussi une érosion avec 16 acheteurs, alors qu’ils ont approché la cinquantaine au début des années 2000.
Membre d’Elvéa France, l’OP Elvéa 49 rassemble aujourd’hui 156 élevages spécialisés viande, 28 mixtes et 3 laitiers. L’association cherche, en concertation avec les abatteurs, à développer le secteur laitier.
En 2022, 19 242 animaux (contre 20 528 en 2021) ont été commercialisés par les acheteurs désignés d’Elvéa, à des tarifs en hausse dans toutes les gammes d’animaux. Le prix de la vache bouchère s’établissait à 5,15 euros/kg, contre 4,32 euros/kg en 2021.
Parmi les filières qualité qui connaissent le plus de succès en 2022, il y a la filière Merci (SVA-Intermarché), avec 12 éleveurs apporteurs. La démarche Boviwell, outil de mesure du bien-être animal, qui est d’ailleurs obligatoire dans le cadre de la filière Merci, se développe aussi, avec 46 éleveurs engagés. A noter que les filières Label Rouge Charolais et Label Rouge Bœuf fermier sont un peu plus à la peine.
Saluant « l’augmentation des cours et la valorisation enfin arrivée », le président Jean-Sébastien Bidet a souligné toutefois la difficulté du maillon élevage à « faire passer les coûts de production ».
S.H.