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Viande bovine
Compte à rebours pour Séfibov

Séfibov se tiendra les 28 et 29 juin au parc expo d’Angers. Toute la filière y sera rassemblée.

Un salon spécifique pour la filière engraissement.
Un salon spécifique pour la filière engraissement.
© AA
C’est dans deux mois que se tiendra Séfibov, le salon de la filière dédiée à l’engraissement. Pour ses organisateurs (Urca bovins, Coop de France, Chambre régionale d’agriculture et Bovi-Loire) toutes les conditions sont à présent réunies pour la tenue de la manifestation : des partenaires aval mobilisés, des organisations professionnelles bien impliquées, des animaux annoncés pour des concours et des présentations, un budget équilibré à 300 000 €, une conjoncture favorable : « Tout le monde sera au rendez-vous », confirmait Ludovic Pageaud, membre du comité de pilotage de Séfibov, lundi après-midi.
Une cinquantaine d’exposants de la filière ont annoncé leur venue. 150 animaux d’élevage avec un concours interrégional en charolaises et en limousines et une présentation de blondes d’Aquitaine sont annoncés. On pourra aussi voir une cinquantaine d’animaux jeunes finis et autant de vaches de qualité bouchère.

« Nous avons les animaux, les outils et les hommes »
« Les éleveurs ont aujourd’hui toutes les raisons de venir, pendant ces deux jours, découvrir ou se renseigner sur les possibilités offertes par l’engraissement », estime Alain Denieulle. « On compte 27 000 éleveurs dans la région des Pays de la Loire et en Deux-Sèvres susceptibles d’être intéressés par l’engraissement. Nous sommes persuadés que le potentiel de production doit rester dans cette région, car nous y avons les animaux, les outils et les hommes. En venant à Séfibov, les éleveurs rencontreront tous les maillons de la filière, ils verront des animaux de bonne qualité, pourront assister à des conférences – une douzaine est programmée, qui abordera des aspects aussi bien réglementaires que prospectifs », dit Ludovic Pageaud. Ces conférences mettront en évidence les avantages de la filière pour la région. Car la donne a évolué. Il s’agit aujourd’hui de produire pour un marché déterminé, de tenir compte du débouché, indiquent les responsables professionnels. Cela implique une régularité des lots, une conduite et une alimentation des animaux en fonction de leur destination, etc. « Ce salon doit permettre à la région de regagner la capacité en engraissement des animaux jeunes, capacité qu’elle a perdu ces dix dernières années, et ce, peut-être, faute de régularité de la rémunération. La contractualisation peut répondre à cette faille ». C’est en tout cas ce que l’aval entend démontrer et présenter aux éleveurs pendant les deux jours de Séfibov.

M.L.-R.
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