Aller au contenu principal

Concours Vegepolys Valley : le végétal inspire les jeunes entrepreneurs

Le concours de startups organisé par le pôle de compétitivité Végépolys Valley a récompensé 4 projets, vendredi 4 décembre, en visio-conférence.

De gauche à droite : Antoine Duchemin et Alexis Trubert (projet Agribuilders), Fanny Deléage (La Tannerie végétale), Antoine Bourdon (Agribuilders), Omaé Pozza et Frédéric Chauffour (projet Boss) et Cassandra Bourmault (la Paille à boire).
De gauche à droite : Antoine Duchemin et Alexis Trubert (projet Agribuilders), Fanny Deléage (La Tannerie végétale), Antoine Bourdon (Agribuilders), Omaé Pozza et Frédéric Chauffour (projet Boss) et Cassandra Bourmault (la Paille à boire).
© AA

La 5ème édition du concours Végépolys Valley, s’est déroulée cette année, à distance. Le concours récompense des startups innovantes françaises dans le domaine du végétal, créées il y a moins de 18 mois ou en cours de création. Sur les 29 dossiers reçus (dont 7 des Pays de la Loire), 12 ont été pré-sélectionnés et les entrepreneurs ont présenté leurs projets au jury, le 4 décembre. Complémentation alimentaire, lutte contre le gaspillage,  valorisation du chanvre, réduction de l’usage des phytos, relocalisation de la production des protéines végétales, efficience énergétique dans les serres... Les thématiques abordées étaient bien en résonance avec les problématiques actuelles. Avec les  4 projets sélectionnés, le jury a récompensé la jeunesse et l’ambition. Chacun des 4 projets bénéficiera d’une aide de 10 000 euros et d’un  accompagnement opérationnel et stratégique du pôle Vegepolys Valley et de ses partenaires.

Les lauréats :

- Boss propose des services de customisation de lots de semences basés sur l’utilisation d’une technologie de priming innovant permettant de stimuler de façon endogène et naturelle la germination des semences.

- Agribuilders est une société qui conçoit des solutions innovantes de traitement par drone pour l’agriculture, qui favorisent une réduction de l’usage de pesticides et améliorent les conditions de travail des agriculteurs, sans surcoût.

- SAS Bourmault est une entreprise familiale qui va proposer des pailles à boire en seigle cultivées et fabriquées en Sarthe, en quantité industrielle, pour remplacer les pailles en plastique. Elles seront 100% naturelles et biodégradables.

- La tannerie végétale a élaboré un matériau souple 100 % végétal et recyclable inédit, au très faible impact environnemental et facilement industrialisable. Cette alternative permettra aux acteurs du luxe de faire un pas de plus vers leur vision d’une maroquinerie plus éthique et plus verte.

S.H.

La jeune Sarthoise veut percer le marché de la paille à boire


Exploitante agricole avec ses parents à Luché-Pringé en Sarthe, Cassandra Bourmault et sa famille présentent un projet original  de diversification à partir du végétal : des pailles à boire en seigle, une plante que l’exploitation cultive depuis 30 ans. Un produit local, « 100 % naturel et biodégradable », qui trouverait sa place entre « les pailles de papier, fragiles et qui se dissolvent et les pailles de bambous, non produites en France », argumente la jeune entrepreneuse de 26 ans. Un produit qui, en est-elle persuadée, contribuera à « améliorer l’image de l’agriculture », alors même que les pailles plastiques seront interdites dans l’UE à partir de janvier 2021. Les marchés visés sont ceux des restaurateurs et grossistes, les GMS, les bars et discothèques, et les particuliers. Cassandra Bourmault projette, d’ici 4 ans, de produire  30,5 millions de paille, de créer 13 emplois, pour un chiffre d’affaires estimé à 2 millions d’euros.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois