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Oudon
Continuité écologique et politique

Le syndicat œuvre pour la restauration des cours d’eau.

Ici, un laurier sauce, plante invasive, a été supprimé.
Ici, un laurier sauce, plante invasive, a été supprimé.
© AA

Depuis 2001, sa compétence est de restaurer et entretenir les 400 km de cours d’eau de son territoire pour tendre à une qualité des rivières la meilleure possible. Le Syndicat de bassin de l’Oudon sud (Sbos) a connu cette année, quelques changements dans son organisation. Suite aux dernières élections municipales, les représentants des 45 communes concernées par le Sbos ont changé. Eugène Perrault ne se représentant pas, Joël Roncin, seul candidat pour lui succéder est devenu président. De 90 (deux par conseil municipal), les délégués ne sont plus que 45 : “Il y a désormais un titulaire et un suppléant par commune”, explique Joël Roncin, ajoutant que pour le reste, “le changement se fera dans la continuité”, et le Sbos poursuivra donc les actions entreprises ces dernières années.

1 500 à 2 000 ragondins capturés par an

Outre les ouvrages hydrauliques “qu’il faut entretenir”, ou les études à réaliser pour d’autres “où la question de leur maintien se pose”, par exemple “dans un souci de continuité écologique”, expliquent les représentants, le Sbos s’intéresse aussi au suivi des espèces invasives ou nuisibles. Il participe par exemple, à la prime de capture des ragondins, à la même hauteur que le Gdon. Le syndicat dirige aussi les actions de régulation de la jussie ou de la renouée du Japon. Au sujet de cette dernière, les élus se félicitent d’ailleurs “d’une belle réussite” du plan de lutte.

L’entretien incombe
au riverain

Au quotidien, les agents du Sbos travaillent avec les riverains pour leur rappeler leur obligation d’entretien des rivières et leur apporter un conseil adapté. “Nous pouvons aussi diriger les travaux et les facturer au propriétaire”, reprend un des vice-présidents. Mais sur des chantiers de plus grande envergure, faisant l’objet d’une déclaration d’intérêt général, le Sbos œuvre directement avec le financement de l’Agence de l’eau et des conseils régional et général. C’est dans ce cadre que les travaux de restauration des berges de l’Oudon sont menés. Au site du refuge LPO de Segré où avait lieu la présentation des nouveaux élus du syndicat, ces derniers ont ainsi pu exposer un exemple concret de l’action qu’ils mènent.

Ronan Lombard

 

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