Aller au contenu principal

Elevage
Contre les boiteries, l’intérêt du parage préventif

Lors d’une porte ouverte à Meigné-le-Vicomte,le 7 février, la société Farago-Le Carré a promu le parage préventif. Une pratique nécessaire à la santé du troupeau, aussi bien en élevage laitier qu’en allaitant.

Quelques coups de meuleuse, une finition à l’aide d’une rainette bien affûtée : l’opération est menée très rapidement (voir la vidéo sur le compte Youtube L’Anjou agricole). « Il ne me faut pas plus de 2 minutes par paire de pattes », explique Nicolas Foin, pareur chez Farago-Le Carré. Le professionnel a effectué une démonstration sur une vache allaitante :  « faire de la prévention est rapide et efficace pour prévenir les boiteries, et ça ne prend pas beaucoup de temps. Mieux vaut agir en amont  », a-t-il expliqué. Fréquentes en élevage, les problèmes de pied mettent en péril la santé et le bien-être des animaux et peuvent avoir des impacts financiers importants.
« La mortellaro devient problématique en élevage allaitant. On va y être de plus en plus confronté. A tel point que dans certains élevages de taurillons, c’est la première cause de réforme », souligne Nicolas Martel, responsable commercial chez Farago Le Carré. Le professionnel constate que peu d’élevages allaitants sont équipés en cages de contention pour le parage.


S’habituer à faire lever les pattes
Pourtant, la prévention est essentielle si l’on peut éviter des situations dramatiques. « Il faut vraiment s’habituer à faire lever les pattes des animaux régulièrement !, a insisté Nicolas Martel. Quand un éleveur appelle en urgence, nos pareurs ne peuvent pas intervenir tout de suite. Il faut attendre quelques jours ». Il conseille des parages préventifs réguliers, en procédant, par exemple, par lots d’animaux afin d’étaler les chantiers.


Attention aux transitions alimentaires
L’idéal en élevage laitier, c’est de pouvoir faire du parage préventif au moment du tarissement, note Nicolas Martel.
Car tout changement de ration, de milieu, peut engendrer problèmes d’ulcères sous les pieds. « C'est un des premiers problèmes rencontrés après la mise à l’herbe », complète Nicolas Foin. Il faudra être vigilant lors du retour à l’herbe ce printemps.
Cet hiver, la piètre qualité de certains maïs a eu des conséquences :  « en lait surtout, lorsque les éleveurs sont passés des maïs de 2021 aux maïs de 2022 , qui étaient catastrophiques dans certains secteurs, la transition a été très mauvaise, a constaté Nicolas Foin. Depuis le mois d’octobre, 80 % des problèmes que je soigne, ce sont des ulcères. On ne fait que ça sur tout l’hiver ! ».
 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois