Aller au contenu principal

Contribuer à l’entreprise familiale

A Tancoigné, Eddy Frappreau a rejoint le Gaec familial en mars 2016. Après 14 ans en tant que chauffeur mécanicien, aujourd’hui il met au profit de son exploitation ses connaissances en mécanique et en conduite de grandes cultures.

© AA

S’installer avec ses parents  ? Au départ, ce n’était pas la volonté du jeune agriculteur de Tancoigné, Eddy Frappreau. Pourtant, il a rejoint l’exploitation familiale en mars 2016. Son frère l’a convaincu. Ce dernier, Tony Frappreau, s’est installé en 2008 et a créé un bâtiment neuf pour accueillir les chèvres, la production principale du Gaec. «  Le nouveau bâtiment a amélioré les conditions de travail. C’est moins fatiguant qu’avec l’ancien bâtiment de mes parents. » Autre argument qui a pesé : « je n’avais pas de perspective d’évolution là où je travaillais. » Eddy Frappreau aime la mécanique et travailler dans les cultures. Il en avait fait son métier. Après un BPA et un CS conduite et entretien du matériel à la MFR de la Rousselière, il est embauché comme chauffeur mécanicien dans une entreprise de travaux agricoles « pendant 14 ans  », souligne le jeune homme de 35 ans. En 2014, quand son frère lui propose de rejoindre l’exploitation, il est obligé de reprendre ses études pour s’installer en tant que jeune agriculteur. « J’ai passé un bac pro REA axé grandes cultures à Bressuire. » Et obtient son diplôme en juin 2015. Et pour assoir son installation, l’exploitation achète 61 hectares de foncier supplémentaires. « La Safer m’a beaucoup aidé dans mon installation », tient à souligner l’agriculteur. L’exploitation s’est fixé un objectif : limiter les achats extérieurs pour l’alimentation du troupeau des chèvres. «  Depuis 2009, nous avons 22 hectares de luzerne pour apporter de la protéine dans la ration  ». Le Gaec n’achète plus que du complément azoté.

Depuis son installation, Eddy Frappreau a mis sa pierre à l’édifice familial. Le Gaec a mis en place des dérobés. « Par exemple, cette année, nous avons produit 13 hectares de sarrasin derrière une orge et 6 hectares de millet derrière un colza. »

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 17 novembre 2017.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois