Eau’Fête
Coup d’envoi aujourd’hui et finale de labour aux couleurs angevines
Journée professionnelle ce vendredi. Accueil du grand public samedi et dimanche : 3 jours sur le thème de l’eau.
de labour dimanche.
Anthony Vitré et Kevin Masse participeront à la finale nationale de labour organisée dans le cadre de Eau fête, ce week-end à la Daguenière. Les deux jeunes Angevins ont été sélectionnés, dimanche, dans le Finistère lors du concours régional de labour qu’ils ont remporté, chacun dans leur catégorie : Anthony en labour en planche et Kevin en labour en plat Ils feront donc partie des vingt-deux concurrents qui, dimanche, seront en lice pour le titre national. Avec une double chance de monter sur le podium. Kevin Masse a 18 ans et habite Saint-Mathurin-sur-Loire et entame un cursus d’ingénieur à l’Ésa. L’exploitation familiale est orientée en production maraîchère essentiellement, avec un assolement de 12 hectares en céréales. C’est sa première participation à une finale nationale. L’année dernière, pour sa première participation au concours régional, il s’était classé troisième. Anthony Vitré n’est pas novice en la matière. Il a déjà franchi à cinq reprises le niveau régional et participe pour la deuxième fois à une finale nationale. Anthony viendra au Festival et à Eau’Fête en voisin. Il habite La Daguenière, commune qui accueille la manifestation. Les deux finalistes sont donc originaires du canton des Ponts-de-Cé, le canton qui accueille la manifestation. Y aurait-il là un signe du destin ? Quoi qu’il en soit, chacun se réjouira de voir deux jeunes Angevins en finale, Christophe Réveillère, président des JA49 et Frédéric Brossellier, le président du comité d’organisation de Eau Fête, en tête.
Une affaire de passion
Le terrain sera-t-il favorable aux locaux ? Les deux concurrents savent qu’ils auront fort à faire dans cette finale face à des concurrents aguerris et adaptables à tous les terrains. Mais, « que la finale se déroule en Maine-et-Loire est une forte motivation », reconnaît Kevin Masse. Si le mental est une chose, l’équipement est aussi une des clés de la réussite. Et question équipement, chacun a ses petits secrets et ses trucs. Les charrues de deux socs ont été spécialement apprêtées, lubrifiées, réglées avec précision. C’est qu’il s’agit de tracer des sillons bien droits et de terminer le travail « au centimètre près », indiquent les jeunes spécialistes. Car le labour, c’est une affaire de passion. « C’est comme un sport », estime Anthony. En deux heures et 15 minutes, la parcelle de 20 x 100 mètres devra être impeccable. Du stress ? À peine. « Le plus gros enjeu, c’était de sortir premier au concours régional et être présent à la finale. L’essentiel est de participer », disent-ils avec beaucoup de fair-play. Mais si, par bonheur, le Maine-et-Loire décroche le podium… M.L.-R.