De Yokohama aux Ponts-de-Cé
L’Anjou a été choisi comme nouveau site d’implantation en France de Sakata, 6ème acteur mondial en semences potagères.
Sakata, c’est une entreprise japonaise semencière de 105 ans, côtée à la Bourse de Tokyo, et qui est gérée au niveau actionnarial par la 4ème génération de la famille Sakata. Présente dans le monde entier, elle s’organise depuis toujours de façon décentralisée.
L’activité semencière de Sakata, qui va de la création variétale à la commercialisation, en passant par la production, se décline en 2 principaux segments, « les semences de fleurs et les semences potagères, précise Matthieu Maxant, directeur logistique. Cela implique différents marchés, différentes logiques de production et différentes compétences ».
C’est cette logique de recherche d’expertise qui a d’ailleurs fait orienter le viseur de Sakata sur l’Anjou, principale zone de semences potagères en Europe. « En France, et en Anjou, on trouve des compétences techniques et humaines, un environnement propice à l’innovation et une zone agro-climatique favorable », analyse Basile de Bary, directeur général de Sakata Vegetables Europe. Le fait de développer une production locale permet aussi de « diminuer les risques afférents à la production », précise Matthieu Maxant.
Concrètement, « l’objectif est que le site devienne une zone de production à part entière pour le groupe, autant pour la France que pour l’étranger ». Le site des Ponts-de-Cé s’étend sur 8 ha, qui seront essentiellement destinés à de petits volumes expérimentaux et des essais. Une usine de 7 500 m2 complète le tout, englobant ainsi les activités industrielles et la production agronomique. « Nous travaillerons surtout avec des sous-traitants, au premier rang desquels figure Terrena, partenaire depuis 7 ans, ainsi qu’avec un réseau d’agriculteurs en direct. Cela permettra d’augmenter les volumes de production, qui seront répartis à terme sur différents partenaires locaux ».