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Manifeste
Défendre des ruralités vivantes

Les acteurs de la ruralité des Pays de la Loire ont présenté, mercredi 1er juin, leur manifeste pour des ruralités
vivantes au Gaec Laitouches à St Georges sur Loire.

« Dans les Pays de la Loire, 9 communes sur 10 se situent dans l’espace rural. 50 % des Ligériens vivent en zone rural. D’où l’importance de tenir compte de notre parole », souligne Mickaël Trichet, président de la FRSEA Pays de la Loire. Mercredi 31 mai, à St Georges sur Loire, il a présenté avec ses co-signataires* le manifeste pour des ruralités vivantes.
Une déclinaison régionale
« Ce manifeste a été initié par la FNSEA en 2021. Nous sommes les premiers à l’avoir décliné à l’échelle d’une région ». Les acteurs de la ruralité des Pays de la Loire comptent diffuser ce document et défendre 10 propositions d’urgence auprès des différents candidats aux législatives.

Partage d’une vision commune
Tous les signataires partagent une vision commune de la ruralité : le monde rural ne doit pas être réduit aux seules notions de nature, d’environnement et de qualité de vie. « Il faut remettre au cœur des priorités l’activité économique des zones rurales et bien évidemment le vivre ensemble que cela exige. »
Parmi les 10 propositions d’urgence de ce manifeste, plus de la moitié se focalisent sur l’accompagnement de la vitalité économique des territoires ruraux. L’accent est porté sur l’emploi. « Les actifs et les acteurs économiques doivent être accompagnés et la reterritorialisation de l’emploi doit être encouragée », lit-on dans le Manifeste. Le renouvellement des générations en agriculture est aussi un enjeu essentiel. « Les Pays de la Loire comptent 1 000 installations par an », rappelle François Beaupère, président de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. « Ces installations contribuent au dynamisme de nos territoires. » C’est pour cette raison que le manifeste plaide pour le développement de mesures pour faciliter l’installation et la transmission d’entreprises en milieu rural, pour renforcer le tissu industriel, agricole, commercial et artisanal, ou encore la consolidation des groupements d’employeurs.
Les acteurs de la ruralité comptent aussi apporter leurs contributions pour répondre aux enjeux du défi climatique. « Nous, agriculteurs, nous sommes les premiers à être confrontés aux aléas climatiques. Nous souhaitons prouver que l’agriculture n’est pas qu’une cause mais surtout une source de solutions », souligne Mickaël Trichet. Parmi les propositions, on note la volonté de faire des entreprises rurales des moteurs de la neutralité carbone nationale, revitaliser les centre-bourgs par des investissements durables.
Autre enjeu cher aux co-signataires du manifeste : le vivre-ensemble. « Le monde rural n’est pas qu’un lieu d’habitation, c’est aussi un lieu d’activités économiques. Il est essentiel de renforcer notre communication pour l’expliquer autour de nous. » Parce que pour le dynamisme social et économique ne peut être maintenu que grâce à la coopération entre les différents habitants du monde rural.

 

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