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Grandes cultures
Démarches qualité, croissance externe, la stratégie gagnante de la CAPL

La CAPL a tenu son assemblée générale le 11 décembre. Grâce à ses démarches qualité et ses prix rémunérateurs, la coopérative attire de nouveaux adhérents.

Le 8 décembre, à Brissac-Quincé, Jean-Michel Mignot, directeur général ; Bernard Belouard, président ; Patrick Bremaud, directeur général adjoint.
Le 8 décembre, à Brissac-Quincé, Jean-Michel Mignot, directeur général ; Bernard Belouard, président ; Patrick Bremaud, directeur général adjoint.
© AA

“Dans un contexte de diminution du nombre des agriculteurs, la progresion est notable”, a souligné le directeur général adjoint de la Coopérative agricole des Pays de Loire, Patrick Bremaud, lors d’un point presse cette semaine. Quarante nouvelles adhésions de producteurs de céréales ont été enregistrées à la  CAPL, qui compte 3 370 adhérents, dont 970 livreurs de céréales. Ce qui attire les céréaliers dans la structure ? Des démarches de qualité qui soutiennent le prix payé aux producteurs. La moitié de la production de céréales à paille est contractualisée. “On ne produit plus du blé, on produit des blés”, résume Patrick Brémaud. Sur la récolte 2013, la tonne de céréales est valorisée en moyenen à 186,2 (contre 239,5 en 2012 et 227 en 2011), suivant la tendance générale de baisse. Mais l’adhésion aux filières permet d’obtenir des plus-values significatives : + 15 /tonne pour un blé CRC (Culture raisonnée contrôlée), + 55 /tonne pour un “blé améliorant”.

Pour répondre à toutes les filières en aval, la coopérative doit, en parallèle, consolider ses volumes. “Il faut 15 000 à 20 000 tonnes pour fournir une filière”, note Patrick Bremaud.

Deux rachats récents

En rachetant récemment deux structures de négoce, la CAPL atteint un volume de collecte de près de 300 000 tonnes sur la campagne 2013-2014 et sans doute près de 350 000 pour la moisson 2014.  La CAPL a racheté en décembre 2013 la société SCPA-Chauveau, au Puy-Notre-Dame (grandes cultures et vigne) et en juin dernier, la SAS Ceneray, de Bazouges-sur-le-Loir, en Sarthe (grandes cultures et arboriculture). Des acquisitions qui apportent à elles deux 40 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire et qui confirment la volonté de “grandir dans les métiers du grain”. “La coopérative a multiplié par deux le chiffre d’affaires tous les dix ans depuis 1994”, notamment par la croissance externe, précisent ses dirigeants. Le chiffre d’affaires de la CAPL et de ses filières, de près de 170 millions d’€ aujourd’hui, devrait atteindre autour de 200 millions d’€ avec l’intégration complète des comptes des deux dernières sociétés acquises.

La coopérative va prochainement investir pour augmenter de 30 000 tonnes les capacités de stockage, grâce à plusieurs extensions de silos. “Les collectes se font de plus en plus rapidement, par des machines de gabarit plus important”, justifie Bernard Belouard, président de la CAPL depuis 19 ans et qui s’apprête à passer la main.

 

S.H.
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