Veaux de boucherie
Des aides insuffisantes face à la crise
Veaux de boucherie
Les producteurs invités à constituer des dossiers auprès de leur banque avant le 8 juin.
La filière veaux de boucherie est en grande difficulté. Les producteurs subissent des vides sanitaires depuis l’été dernier. Au début de l’automne, certains ont subi une rupture de leur contrat par leur intégrateur et tous les producteurs voient le taux de remplissage de leurs bâtiments être réduit de 15 à 30 %. Pour un producteur spécialisé, cela se traduit par un revenu négatif et au mieux nul.
Alerté par la section veaux de la Fédération nationale bovine, le ministère a ordonné un audit de la filière dont le rapport vient de lui être remis. Dans le même temps, la FNB obtenait que l’interprofession prenne ses responsabilités.
Un accord interprofessionnel en cours de négociation prévoit une réduction des ateliers de productions par un plan de cessation et un engagement des entreprises de ne pas créer d’ici deux ans des ateliers nouveaux. Le ministère, sollicité pour des aides aux producteurs et aux entreprises. Il attend des engagements précis et porteurs d’un redressement de la situation de la part des entreprises. Il n’est pas sûr qu’elles répondent favorablement d’autant que des stratégies divergentes et concurrentes se développent sur le terrain.
Une enveloppe de 7 000 euros pour le Maine-et-Loire
Toutefois le ministère a dégagé une première enveloppe de 200 000 euros à destination des producteurs dans le cadre du fond d’allègement des charges. Les représentants de la Chambre d’agriculture, de la FDSEA et de JA ont dénoncé la faiblesse de l’enveloppe (7 000 euros) pour le département. Ils ont demandé qu’une nouvelle enveloppe soit débloquée dans les plus brefs délais.
Les producteurs les plus spécialisés sont invités à faire une démarche auprès de leurs organismes bancaires chargés de constituer les dossiers.
Les critères retenus par le comité pour prétendre à ce premier soutien sont :
- un taux de spécialisation de 80 % avec prise en compte des gaec afin de ne pas les pénaliser
- un taux d’endettement d’au moins 50 % annuités/EBE
La demande doit être retournée avant le 8 juin auprès de la banque.
Les imprimés sont à retirer auprès des banques, de la DDAF ou de la FDSEA.
Alerté par la section veaux de la Fédération nationale bovine, le ministère a ordonné un audit de la filière dont le rapport vient de lui être remis. Dans le même temps, la FNB obtenait que l’interprofession prenne ses responsabilités.
Un accord interprofessionnel en cours de négociation prévoit une réduction des ateliers de productions par un plan de cessation et un engagement des entreprises de ne pas créer d’ici deux ans des ateliers nouveaux. Le ministère, sollicité pour des aides aux producteurs et aux entreprises. Il attend des engagements précis et porteurs d’un redressement de la situation de la part des entreprises. Il n’est pas sûr qu’elles répondent favorablement d’autant que des stratégies divergentes et concurrentes se développent sur le terrain.
Une enveloppe de 7 000 euros pour le Maine-et-Loire
Toutefois le ministère a dégagé une première enveloppe de 200 000 euros à destination des producteurs dans le cadre du fond d’allègement des charges. Les représentants de la Chambre d’agriculture, de la FDSEA et de JA ont dénoncé la faiblesse de l’enveloppe (7 000 euros) pour le département. Ils ont demandé qu’une nouvelle enveloppe soit débloquée dans les plus brefs délais.
Les producteurs les plus spécialisés sont invités à faire une démarche auprès de leurs organismes bancaires chargés de constituer les dossiers.
Les critères retenus par le comité pour prétendre à ce premier soutien sont :
- un taux de spécialisation de 80 % avec prise en compte des gaec afin de ne pas les pénaliser
- un taux d’endettement d’au moins 50 % annuités/EBE
La demande doit être retournée avant le 8 juin auprès de la banque.
Les imprimés sont à retirer auprès des banques, de la DDAF ou de la FDSEA.
S.D.