Aller au contenu principal

Vie syndicale
Des avancées sur le plan d’urgence et les BCAE

Les réunions se poursuivent dans les cantons afin de présenter le plan de soutien à l’agriculture. On y parle aussi BCAE, Loi de modernisation, transparences des marges...

Modalités d’application du plan de soutien, diversité des assolements, certiphyto, BCAE... de nombreux sujets de fond et de conjoncture sont abordés lors des réunions cantonales. Quatre autres réunions sont prévues (voir encadré) au cours desquelles toutes les informations utiles et nécessaires seront données aux adhérents de la FDSEA.
Modalités d’application du plan de soutien, diversité des assolements, certiphyto, BCAE... de nombreux sujets de fond et de conjoncture sont abordés lors des réunions cantonales. Quatre autres réunions sont prévues (voir encadré) au cours desquelles toutes les informations utiles et nécessaires seront données aux adhérents de la FDSEA.
© AA

Les critères d’accès au plan de soutien se précisent. Dans le cadre du Plan de soutien à l’agriculture, le ministre de l’Agriculture souhaitait que les aides aux exploitations en crise se retrouvent fin novembre sur les comptes bancaires. Visiblement les délais seront dépassés. Ainsi le comité de gestion départemental du Plan d’urgence se réunissait pour la seconde fois afin de préciser les critères d’éligibilité aux différentes mesures.

Cotisations MSA : des productions ciblées mais aussi du cas par cas
Tout d’abord, concernant les prises en charge des cotisations MSA, une enveloppe de 2,9 millions d’euros a été allouée au Maine-et-Loire pour les cotisations au titre des salariés agricoles. Les formulaires sont d’ores et déjà disponibles auprès de la MSA et sont à retourner pour le 31 décembre. L’aide concerne les exploitations employeuses de main-d’œuvre. La priorité s’oriente vers les producteurs de fruits et légumes, de porcs et les horti-pépiniéristes qui recevront directement un formulaire chez eux. Les autres productions employeuses de main-d’œuvre ne sont pas exclues de la mesure mais il conviendra que les agriculteurs fassent individuellement une demande de formulaire auprès de la MSA. Cela concerne notamment les exploitations de multi-productions dont plusieurs  sont en crise. L’éligibilité s’effectuera non pas en fonction des créances éventuelles auprès de la MSA mais par rapport aux taux de spécialisation, d’endettement et au nombre d’ETP de l’exploitation.

Prêts de trésorerie et de consolidation : un premier critère. Concernant le prêt de trésorerie, les banques commencent à instruire les dossiers. Pour faire face à l’afflux de dossiers, un premier critère est mis en place : un d’accès au prêt de trésorerie aux exploitations ayant un taux annuité/ EBE supérieur à 50 %. Ce taux pourrait être revu début janvier après les premiers retours de dossier. Ensuite, une étude des dossiers est réalisée au cas par cas avec des critères définis au sein de chaque organisme bancaire en fonction de la structure bilancielle et des capacités d’endettement. Ainsi, une exploitation qui ne pourrait faire face à un nouvel emprunt sera orientée vers une mesure plus adaptée à sa situation, le Fac par exemple.
Les prêts bonifiés de consolidation se mettront eux en place à partir du 1er janvier 2010 et seront réservés à des exploitations avec un taux annuités/EBE supérieur à 60 %.

Fac : faire bénéficier le plus grand nombre. Quant au Fond d’allègement des charges (Fac), l’idée est d’orienter ce soutien vers les exploitations qui ne prétendent pas habituellement aux aides de filières. Cela doit également concerner les exploitations n’ayant pas la capacité de remboursement pour prétendre aux prêts de trésorerie et de consolidation et les exploitations qui n’ont pu prétendre aux précédents Fac de l’année 2009. Ainsi, seront éligibles les exploitations avec une baisse de revenu de 25 à 30 % (soit une baisse d’EBE d’au moins 10  %) et avec un taux annuités/EBE de plus de 70 %. Celles-ci ne devront également pas avoir reçu plus de 1 000 euros lors des différents Fac de l’année 2009. Toutes les productions peuvent prétendre à la mesure et l’aide n’est plus ciblée exclusivement vers les jeunes agriculteurs et les récents investisseurs. Les dossiers sont disponibles sur le site Internet de la la DDEA (www.maine-et-loire. equipement-
agriculture.gouv.fr) et dans les centres de gestion, par lesquels devront transiter les demandes d’aides afin de les certifier. Les dossiers doivent être retournés à la DDEAF pour le 29 janvier 2010.

Damien Boussiron

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois