Viticulture
Des idées pour faire décoller l’œnotourisme dans la région
Viticulture
La 6e journée technique organisée par la filière spécialisée des MFR a accueilli 80 participants.

Yves Boiteau, journaliste, Luc Arenou, de la Fédération viticole Anjou-Saumur, Jean-Yves Auradon, créateur d’un site œnotouristique en Loire-Atlantique, Anne-Sophie Lerouge, d’Interloire, Sébastien Rahard, viticulteur.
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L’œnotourisme n’est plus réservé aux élites, aux grands domaines viticoles », souligne Philippe Davy, directeur de l’Iréo de La Pommeraye, qui prépare des Bac pro vigne et vin.
Comment aider les viticulteurs de la région à se lancer ? Jeudi 22 novembre, 80 personnes, viticulteurs, restaurateurs, responsables d’offices de tourisme, cavistes… se sont retrouvés à La Pommeraye pour échanger sur la question, à l’occasion de la sixième journée technique viticole organisée par la filière spécialisée des Maisons familiales rurales : MFR de Chalonnes-sur-Loire, Institut de formation de La Pommeraye, CFP de Vallet (44). Des expériences ont été présentées, comme le petit train de Chalonnes, le guide collectif “Bienvenue dans les vignes” réalisé par le Comité d’expansion Loire-Layon, autour du musée de la Vigne et du Vin, ou encore des initiatives individuelles telles que celles de Sébastien Rahard, qui organise des balades dans son vignoble de Thouarcé, pour « faire toucher notre terroir des mains, des yeux ». Dans le muscadet, Jean-Yves Auradon a, lui, créé un site touristique spécialisé, “Au-delà du vin”, qui reçoit 4 500 visiteurs par an.
L’œnotourisme ne concerne pas que le viticulteur, bien au contraire. Il implique la mise en réseau de plusieurs partenaires locaux, restaurateurs, hôteliers, offices de tourisme, autocaristes. Même si l’œnotourisme y contribue souvent, « l’objectif n’est pas forcément de développer les ventes, explique Philippe Davy. Il peut s’agir aussi de diversifier les revenus, par exemple en ouvrant des chambres d’hôtes ».
Séjours courts
L’interprofession viticole a lancé un programme en faveur du tourisme viticole. « Nous allons proposer des guides ou des formations afin d’améliorer l’accueil en cave », a annoncé Anne-Sophie Lerouge, d’Interloire. Pour les touristes étrangers en Val de Loire, il serait intéressant de « mettre en place des systèmes d’achat groupés afin que les touristes puissent retrouver le vin au retour dans leur pays », a-t-elle suggéré.
Les idées ne manquent pas pour faire décoller l’œnotourisme, encore faut-il créer des offres en phase avec les nouvelles habitudes de loisirs. Les vacances étant de plus en plus morcelées, « la vente de séjours courts » est une des pistes à étudier, a souligné pour sa part Pierre Cesbron, du musée de la Vigne et du Vin.
Comment aider les viticulteurs de la région à se lancer ? Jeudi 22 novembre, 80 personnes, viticulteurs, restaurateurs, responsables d’offices de tourisme, cavistes… se sont retrouvés à La Pommeraye pour échanger sur la question, à l’occasion de la sixième journée technique viticole organisée par la filière spécialisée des Maisons familiales rurales : MFR de Chalonnes-sur-Loire, Institut de formation de La Pommeraye, CFP de Vallet (44). Des expériences ont été présentées, comme le petit train de Chalonnes, le guide collectif “Bienvenue dans les vignes” réalisé par le Comité d’expansion Loire-Layon, autour du musée de la Vigne et du Vin, ou encore des initiatives individuelles telles que celles de Sébastien Rahard, qui organise des balades dans son vignoble de Thouarcé, pour « faire toucher notre terroir des mains, des yeux ». Dans le muscadet, Jean-Yves Auradon a, lui, créé un site touristique spécialisé, “Au-delà du vin”, qui reçoit 4 500 visiteurs par an.
L’œnotourisme ne concerne pas que le viticulteur, bien au contraire. Il implique la mise en réseau de plusieurs partenaires locaux, restaurateurs, hôteliers, offices de tourisme, autocaristes. Même si l’œnotourisme y contribue souvent, « l’objectif n’est pas forcément de développer les ventes, explique Philippe Davy. Il peut s’agir aussi de diversifier les revenus, par exemple en ouvrant des chambres d’hôtes ».
Séjours courts
L’interprofession viticole a lancé un programme en faveur du tourisme viticole. « Nous allons proposer des guides ou des formations afin d’améliorer l’accueil en cave », a annoncé Anne-Sophie Lerouge, d’Interloire. Pour les touristes étrangers en Val de Loire, il serait intéressant de « mettre en place des systèmes d’achat groupés afin que les touristes puissent retrouver le vin au retour dans leur pays », a-t-elle suggéré.
Les idées ne manquent pas pour faire décoller l’œnotourisme, encore faut-il créer des offres en phase avec les nouvelles habitudes de loisirs. Les vacances étant de plus en plus morcelées, « la vente de séjours courts » est une des pistes à étudier, a souligné pour sa part Pierre Cesbron, du musée de la Vigne et du Vin.
S.H.