Filière
Des outils intelligents pour optimiser la mise en marché des fruits et légumes
La première édition de l’Evénement fruits et légumes,
a eu lieu cette semaine au parc des expositions d’Angers.

Dispac-l’Univers de l’emballage intéresse les grandes surfaces, à la recherche de lots homogènes de produits.
Rouge : le fruit est dur. Orangé : il est plus mûr mais encore ferme. Jaune : il a atteint sa pleine maturité. C’est le principe de l’étiquette intelligente. Une gommette collée sur une barquette de fruits permet au consommateur de faire son choix en toute objectivité. Il
simplifie aussi le travail de l’opérateur (plus de chambre de mûrissement) et présente divers intérêts pour le distributeur : valorisation de rayons, réduction des pertes… Cet indicateur de maturité Ripesense a été lancé l’année dernière pour les poires. « 50 000 barquettes ont été testées chez Auchan, et le produit connaît un gros succès aux États-Unis et en Australie », explique Jean-Yves Chomel, directeur dévelop-pement de Dispac-l’Univers de
l’emballage, qui distribue le procédé. La société a profité de l’Événement fruits et légumes, cette semaine à Angers, pour lancer le même produit, adapté cette fois à l’avocat. Autre exemple de la démarche qualitative de l’entreprise : le Beuch Top (de Sainclair IQ), un appareil qui teste la
fermeté des fruits, en les tapotant sans les détruire. Il peut être utilisé à tous les niveaux et par plusieurs opérateurs de la filière : au calibrage, à l'emballage, à la maturation… Avantage pour la distribution : « Cet outil permet de mieux gérer la maturité, d’obtenir des lots plus homogènes en ôtant les fruits trop durs et les fruits trop mous », a expliqué Jean-Yves Chomel à des représentants de la grande distribution intéressés.
L’innovation, enjeu stratégique
Premier rendez-vous exclusivement consacré à la mise en marché des fruits et légumes, l’Événement fruits et légumes a permis de présenter ainsi aux acheteurs, dont beaucoup de GMS, une vaste palette de nouveautés, allant de la production à la mise en rayon. « L’inno-vation constitue un enjeu stratégique pour la filière et une réponse à ses difficultés », commentait Gilles Vignaud, président
d’Interfel, lors de l’ouverture du salon mercredi.
S.H.
Maraîchage : L’entreprise élargit l’offre et le conditionnement d’un de ses produits phare avec l’équeuteuse à radis.
À Fleuron-d’Anjou, les radis se font mettre en boîte
Plus pratiques et rapides à consommer, les radis de Fleuron d’Anjou – marque “La Pointe du jour” passent de la botte à la coupe pour une nouvelle présentation. À destination de la grande distribution et des grossistes, ils sont désormais proposés en barquette de 200 grammes, par colisage de 6. Pour la restauration hors foyer, ils sont préparés en carton de 5 kilos ou en sac de 10 kilos ou en colis de 10 fois 1 kilo. Un simple lavage à l’eau claire, et ils sont prêts à être consommés. « Avec ce produit, notre objectif est d’aller vers le consommateur avec un produit fini », indique Pascal Laidet, de Fleuron d’Anjou. « Cela doit nous permettre de toucher de nouveaux consommateurs qui n’allaient pas vers le radis botte. La praticité du produit devrait les séduire, aussi bien pour le snaking ou l’apéro, sans oublier ses avantages diététiques ». Le prix conseillé est de l’ordre de 1,5 euros/barquette.
Le nouvel investissement, de l’ordre de 20 000 euros, fonctionne avec quatre personnes sur la chaîne. Les radis sont livrés en vrac, « ce qui simplifie le travail du producteur », poursuit Pascal Laidet. Une fois bennés avec les fanes, les radis sont lavés, équeutés et éboutés pour être ensuite vérifiés une dernière fois avant conditionnement manuel.