limousine
Des vaches bien charpentées
Visite au Puiset-Doré pour l’AG du syndicat.
“Pour faire du poids, il faut de la carcasse, et ce sont les vaches les plus lourdes qui sont payées le plus cher”, résume Guy Pasquier. L’éleveur du Puiset-Doré s’est fixé des objectifs ambitieux pour ses limousines, depuis qu’il a opté pour cette race, il y a onze ans : une croissance de 1 kg par jour de vie pour les veaux. Il en est à 931 g. Pour les vaches, l’éleveur a également mis la barre haute : “500 kg de carcasse à la vente”. Ses vaches atteignent 462 kg, pour un abattage à quatre ans. Nourries d’un fourrage de très bonne qualité, notamment des prairies multi-espèces, elles sont valorisées via la filière D’Anvial (élivia). Le prix moyen du kilo de vif vendu s’établit à 2,52 euros (pour 2,21 euros en référence). Ces performances sont le fruit d’un travail de sélection génétique. L’élevage pratique l’IA et achète des taureaux en copropriété. Depuis deux ans, la génomie apporte de nouvelles perspectives. Très curieux de connaître le potentiel de ses animaux, Guy Pasquier a fait génotyper des reproducteurs et des génisses. Un investissement qui a confirmé de forts atouts en croissance et développement, mais aussi en facilités de naissance. “Les qualités maternelles ne sont pas antinomiques avec la carcasse”, soulignait d’ailleurs Sébastien Stamane, directeur technique du Herd-Book limousin, intervenant à l’assemblée générale du syndicat.